Vice-Versa, de Pete Docter

vice-versa-affiche-14Et oui et oui, c’est la Fête du Cinéma les enfants ! Chaque année je ne manque pas une occasion d’aller voir une flopée de films à l’occasion de cet événement, qui je le rappelle consiste en 4 jours à 4 euros par films. La première fois que j’ai fait la Fête du Cinéma, la monnaie était encore le franc, donc j’étais au collège… c’est dire !
Mais cette année, j’ai décidé d’être sage ! Enfin, plus par dépit qu’autre chose… Raisons principales : budget, et seulement un petit cinéma aux alentours qui me freine car ne projette que quelques films…
Au programme aujourd’hui : Vice-Versa, la nouvelle merveille des studios Disney Pixar !

L’histoire
Au Quartier Général, le centre de contrôle situé dans la tête de la petite Riley, 11 ans, cinq Émotions sont au travail. À leur tête, Joie, débordante d’optimisme et de bonne humeur, veille à ce que Riley soit heureuse. Peur se charge de la sécurité,  Colère s’assure que la justice règne, et Dégoût empêche Riley de se faire empoisonner la vie – au sens propre comme au figuré. Quant à Tristesse, elle n’est pas très sûre de son rôle. Les autres non plus, d’ailleurs… Lorsque la famille de Riley emménage dans une grande ville, avec tout ce que cela peut avoir d’effrayant, les Émotions ont fort à faire pour guider la jeune fille durant cette difficile transition. Mais quand Joie et Tristesse se perdent accidentellement dans les recoins les plus éloignés de l’esprit de Riley, emportant avec elles certains souvenirs essentiels, Peur, Colère et Dégoût sont bien obligés de prendre le relais. Joie et Tristesse vont devoir s’aventurer dans des endroits très inhabituels comme la Mémoire à long terme, le Pays de l’Imagination, la Pensée Abstraite, ou la Production des Rêves, pour tenter de retrouver le chemin du Quartier Général afin que Riley puisse passer ce cap et avancer dans la vie…

Ce que j’en ai pensé
J’ai adoré, adoré, adoré ce film !!! C’est une petite pépite qui m’a fait rire, pleurer, sourire, et flipper ! Tous les ingrédients d’un bon dessin animé sont là : des personnages attachants, des situations familières auxquelles petits et grands peuvent s’identifier, et une bonne fin avec une morale accessible.

Premier bon point, les personnages. Nous suivons particulièrement les 5 émotions (Joie, Tristesse, Colère, Dégoût et Peur) qui régissent la vie de Riley depuis sa naissance. Déjà, à la base, c’est plutôt inédit d’avoir des émotions comme héros. Mais alors ceux-là sont magistraux : Joie est adorable, Tristesse exaspérante mais attachante, Dégoût hyper pimbêche mais drôle, et on a envie de faire un câlin à Colère et Peur pour les calmer. Tristesse est un personnage particulièrement attachant, qui, avec Joie, va évoluer largement tout au long du film. Mais mon personnage préféré reste sans conteste l’ami imaginaire de Riley (dont je ne sais plus le nom), qui m’a décroché les larmes !

Deuxième atout du film : les situations familières auxquelles il nous expose. C’est un film centré sur le cocon familial. Les situations auxquelles Riley est confrontée m’ont touchée, ainsi que sa relation avec ses parents.

Autre atout du film, son affect. Le spectateur, du moins moi, traverse toute une palette d’émotions : de la joie, de la tendresse, de la peur, du suspense, du soulagement, de l’énervement, de la tristesse. Globalement, des émotions qui ressemblent à nos héros…!

Et l’atout suprême : la fin ! Non seulement elle se solde, comme tout bon dessin animé, par une jolie morale, mais en plus elle est hyper drôle ! J’ai trouvé génial, à la fin mais aussi parfois pendant le film, d’aller se balader dans les têtes des autres humains du film pour découvrir leurs propres émotions ! Sachant que l’héroïne à 11 ans et arrive à la puberté… je vous laisse imaginer tout ce qui peut s’y passer ! Et ça laisse inaugurer une suite… bonheur !

18.5/20

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