In the After, tome 1, de Demitria Lunetta

CVT_In-the-After_3692J’avais entendu parler de la saga In the After plus tôt cette année, et sa sortie avait fait grand bruit. Et un bruit plutôt agréable je dois dire, la plupart des critiques sur cette œuvre étant très élogieuses. J’ai donc voulu découvrir la pépite qui se cachait derrière cette couverture plutôt fadasse…

L’histoire
Ils entendent le plus léger des bruits de pas…
Ils sont plus rapides que le plus dangereux des prédateurs…
Et leur traque ne prendra fin qu’à votre dernier souffle !

Amy est devant sa télévision quand le pire se produit, quand ILS attaquent. New York, Paris, Tokyo… Des créatures sans pitié déferlent, et dévorent les humains. Personne ne sait d’où ils viennent mais une chose est sûre : la population de la planète décroît dramatiquement en quelques jours à peine. À l’abri de la grille électrifiée de sa maison, Amy parvient à leur échapper… mais pour combien de temps ?

Elle qui a perdu tous les siens parvient tout de même à recueillir Baby, une petite fille qui a miraculeusement survécu aux crocs acérés des nouveaux maîtres du monde. Trois ans qu’elles survivent en autarcie, quand d’autres survivants commencent à se manifester. Elles pensent que leur enfer est terminé… mais il ne fait que commencer !

Ce que j’en ai pensé
J’ai mis plus de temps que prévu à lire ce livre, plutôt court avec ses 410 pages d’ailleurs. Alors que j’étais en vacances, j’aurais dû le lire hyper rapidement me direz-vous… C’était sans compter sur mon corps et son intarissable capacité à laisser s’éclater tous les microbes dès que je change de rythme. Résultat, sur 9 jours de repos, j’ai été malade 5 jours… Joyeux quoi !

Ce qui fait que sur ces 5 jours, je n’ai été capable de lire que quelques lignes… Malgré cela, j’ai énormément apprécié cette lecture, où je suis allée de surprise en surprise.

Premier bon point : l’avancée de l’intrigue est extrêmement rapide. Les premières pages se concentrent sur le moment où Amy se rend compte que la planète est envahie par des créatures extraterrestres. Ses premières semaines sont décrites en seulement quelques paragraphes, comme ses premiers mois. D’une manière globale, à part quelques focus sur ses rencontres avec d’autres survivants, la première partie du roman centrée sur la survie d’Amy au milieu du chaos, est assez fluide et assez rythmée. Elle couvre tout de même une période de trois ans, et je ne me suis pas ennuyé à sa lecture, ce qui est plutôt réussi. Aucune longueur n’est à déplorer, et on suit les questionnements d’Amy autour des créatures. Et surtout, on découvre sa relation avec l’attachante Baby…

Dès la fin de la première partie, à un bon tiers du livre, un premier gros effet de surprise arrive. A partir de là, les rebondissements seront légion jusqu’à la fin du roman. La force du récit est qu’il est écrit à la première personne, ce qui fait que nous suivons l’intrigue de l’intérieur et que nous ne sommes confrontés qu’aux questionnement, raisonnements et découvertes que d’un personnage.

La force du récit tient également aux ellipses temporelles utilisées par l’auteur pour écrire son histoire. Tout le roman est écrit au présent, sauf qu’à partir de la seconde partie on se rend rapidement compte qu’Amy nous raconte son histoire passée… Et là il faut bien féliciter l’auteur pour cette astuce d’écriture en deux phases, car c’est grâce à cela que le suspens s’installe, et insiste sur la tension dramatique du récit. Pourquoi Amy est elle-là, comment en est-elle arrivée là ? Ce sont les questions que l’on se pose au fil des pages, tandis qu’on continue d’être transportés par l’intrigue principale.

J’ai beaucoup aimé le personnage d’Amy, qui sait se montrer assez mature par rapport aux raisonnements à adopter et à la logique que certaines situations impose. Mon coup de cœur reste pour Baby, qui reste la plus attachante des petites orpheline. Tous les personnages secondaires, et ils ne sont pas nombreux, ont tous leur importance dans l’histoire, et se retrouvent par là même assez attachants.

Il faut quand même trouver quelques défauts à cette œuvre, comme certaines révélations qui pouvaient largement se deviner, ou quelques caricatures de personnages. Mais tout de même, cette histoire fait bien son travail : elle nous transporte dans un autre monde (même s’il est loin d’être reluisant), nous triture les méninges, et nous fait réfléchir (sur la place de la liberté, la place de l’individu dans la société, le progrès, etc.).

Il me tarde de découvrir le tome 2 de cette duologie, que je pense lire courant 2016, sans me presser…

17/20

4 réflexions sur “In the After, tome 1, de Demitria Lunetta

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