/e me rappelle avoir acheté le tout petit (132 pages) Saison à Copenhague en 2009… C’était pendant une pause déjeuner lors de mon stage de Master 2 ! Mon petit budget étudiant ne me permettait pas d’acheter de livre neuf, dont les Folio à 2€ je n’hésitais jamais ! Et j’ai mis quasiment 6 ans à lire ce livre… Il a fallu attendre le Cold Winter Challenge pour que je m’y mette quand même ! Et ma foi, ce fut court, et heureusement…
L’histoire
À Copenhague, la saison mondaine commence au Nouvel An pour s’achever en avril. Pendant ces quelques mois, ce ne sont que réceptions et bals où les jeunes gens dansent et rient. Mais pour Ib Angel, éperdument amoureux de sa cousine, la ravissante Adélaïde, ce n’est que souffrance et désespoir…
Ce que j’en ai pensé
Cette nouvelle ne fait que 132 pages… et c’est dommage en un sens. Trop court car le format le veut, mais comme souvent avec les nouvelles, le problème est que l’intrigue et les personnages ne sont pas suffisamment approfondis pour que l’on ait le temps de se plonger totalement dans le récit et de s’y attacher. Mais a contrario c’est également une bonne longueur, car je n’aurais pas supporté le style de l’auteur sur une autre dizaine de pages…
Commençons par l’intrigue. C’est une histoire d’amour somme tout classique dans la haute sphère de Copenhague, en pleine saison d’hiver. Le souci, c’est que nous ne sommes plongés dans cette « romance » que pendant la moitié de la nouvelle. Le reste est une suite de description de famille, de mœurs et de traditions de l’époque du XIXème siècle, rien de bien intéressant. En gros, Karen Blixen met 30 pages à nous expliquer qu’une personne n’est pas considérée par la bonne société si elle ne provient pas d’une bonne lignée… Non sans rire ?!! Comme partout à l’époque en fait…!
Nous suivons le jeune Ib, issu d’une fratrie appréciée mais issue d’un mariage d’amour entre un roturier et une jeune femme de grande famille. Eperdument amoureux de sa cousine Adélaïde, et sans espoir aucun quant à un éventuel futur commun, il choisit de s’enrôler dans l’armée et de mourir au combat. Mais c’est sans compter sur le destin des deux jeunes gens…
Le pitch de départ est bon et intrigant, mais je l’ai trouvé très mal exploité. L’auteur passe des pages et des pages à nous narrer les mœurs de l’époque, et nous fait suivre des discussions dont on se fiche éperdument, plutôt que de se concentrer sur la romance et les deux protagonistes qui en sont au centre. Déjà qu’une nouvelle c’est court, si on perd des pages à décrire les à côtés…!
J’ai bien aimé le personnage de Ib, mais pas du tout celui d’Adélaïde. Je les ai trouvé perdus dans l’intrigue, au milieu d’autres personnages, et ça ne m’a pas permis d’entrer complètement dans le récit.
J’ai également trouvé certaines intrigues secondaires totalement inutiles, comme l’espèce de clifhanger avec la sœur de Ib…
Mais le plus gros problème que j’ai rencontré au cours de ma lecture, c’est la fin. J’ai rarement lu une fin aussi décevante ! L’auteur épilogue 10 pages sur la façon de marcher d’un personnage dans la rue, et on ne sait pas du tout ce que devient l’autre…! Je me suis même demandée s’il ne manquait pas des pages… Alors à moins que je sois passé complètement à côté, je trouve que la tension dramatique n’était pas suffisamment présente dans le livre. Et par dramatique j’entends passion ou rire ou larmes, pas forcément mort ou quoi que ce soit de négatif.
Au final, j’ai été assez déçue de cette lecture, dont le synopsis m’a charmé mais à laquelle je n’ai pas du tout accroché.
09/20
Ce livre fait partie des challenges suivants :
– Cold Winter Challenge
– Challenge ABC 2016
quelle déception ! j’aimais bien le titre et le synopsis mais je pense éviter ce livre 🙂
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Oui je ne te conseille pas cette nouvelle malheureusement… Moi aussi je m’attendais à mieux. Et je me pose toujours la question de cette couverture, qui n’a absolument aucun rapport avec l’histoire…!
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