Si vous souhaitez visiter l’exposition Martin Scorsese à la Cinémathèque Française, dépêchez-vous car elle se termine le 14 février prochain. Un peu pressée par cette date de plus en plus proche, je me suis procurée ma place pour cette expo que je souhaitais tant voir ! C’était par ailleurs la première fois que je visitais la Cinémathèque Française, et j’ai beaucoup apprécié l’escale !
Synopsis
Photographies, storyboards, costumes, affiches, objets culte… l’exposition Martin Scorsese s’appuie principalement sur sa propre collection privée à New York, ainsi que sur la collection de Robert De Niro et celle de Paul Schrader. Elle permet d’éclairer les sources d’inspiration de Martin Scorsese, ses méthodes de travail et montre à quel point son approche artistique du récit a caractérisé le cinéma américain moderne.
Ce que j’en ai pensé
Depuis que j’ai l’âge d’aller au cinéma, j’ai voulu m’intéresser au cinéma de Martin Scorsese. Ma grande sœur regardait régulièrement des films comme Les Affranchis, et ne me cessait de me dire que ces films étaient géniaux. Cet intérêt s’est largement renforcé quand le réalisateur a commencé à travailler avec mon acteur préféré : Leonardo DiCaprio. Bien que je connaisse presque tous les nouveaux films de Scorsese (Shutter Island, Les Infiltrés, Hugo Cabret, Gangs of New York, Le loup de Wall Street, Aviator), j’ai beaucoup de lacunes sur ses réalisations des années 70 et 80, dont les cultissimes Taxi Driver, Raging Bull ou New York New York.
J’ai eu la chance d’aller voir l’exposition un matin, et donc il n’y avait encore pas grand monde ! Dès l’entrée, nous sommes plongés dans une multitude d’images des films de Martin Scorsese, notamment ses plus anciennes œuvres. totalement calquées sur son enfance dans le quartier new-yorkais de Little Italy, ses bandes et son ambiance.
Au fur et à mesure de l’avancée dans l’exposition, on avance dans la vie du réalisateur et dans les thématiques qu’il met en scène. Début de réalisation : ce sont les fratries, la famille, les potes et la réussite qui sont au centre de ses films, toujours avec une violence si particulière. Des films magnifiques doivent leur naissance à ce sujet : Les Affranchis, Raging Bull, Mean Streets. Déjà un acteur fétiche, et pas n’importe lequel : Robert De Niro. Puis les relations hommes/femmes s’imposent à lui, avec Le Temps de l’Innocence ou Casino. Issu d’une famille catholique, il explore les contradictions de sa religion et le mythe du martyr avec La Dernière Tentation du Christ, qui aura fait scandale au moment de sa sortie.
La suite de l’exposition se concentre sur les particularités techniques spécifiques à Scorsese : sa manière de filmer, de monter, et de mixer la musique. C’est là-dessus que l’on découvre ses œuvres les plus récentes, de Gangs of New York à Aviator, en passant par son documentaire sur les Rolling Stones.
En plus des nombreuses photographies et objets divers ayant appartenu au réalisateur (notamment une multitude de scénarios annotés et de lettres), on peut admirer quelques costumes, et surtout de nombreux extraits de films de Scorsese et de documentaires sur sa vie, mis en abime selon chaque thématique abordée. En cela l’exposition est très bien construite, car nous avons à chaque fois un aperçu visuel, sonore, physique et technique du travail du réalisateur. J’ai adoré tous les story boards de films dessinés, même pour ses films les plus récents, ce qui remarquable car aujourd’hui quasi plus aucun réalisateur ne travaille à l’aide de story boards dessinés de cette manière.
Son engagement pour le cinéma n’est pas non plus en reste, car nous apprenons en fin d’exposition que l’artiste est très engagé dans la conservation des anciennes œuvres cinématographiques en couleur.
Cela m’a conforté dans mon idée que Scorsese est réellement un visionnaire du cinéma. Chacun de ses films est un hommage, que ce soit à la ville de New York, à sa fratrie, à ses croyances, à ses amours, au cinéma. Je suis sortie de là légèrement sur ma faim, ayant souhaité voir plus d’objets de décors ou de costumes de ses films. Mais je m’en satisferai en regardant ses films !
Une expo qui devait être très intéressante, je ne connais que très peu son cinéma, mais c’est un réalisateur que je souhaite découvrir =)
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Ça m’a donné envie de revoir tous ses films !
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Ah il faudrait que je trouve le temps d’aller voir cette expo, mais d’ici le 14 février, ça risque d’être difficile! En tout cas, ça a l’air plutôt sympa même si j’avoue que je n’ai pas vu tous ses films!
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Je n’ai pas vu tous ses films non plus, mais ça m’a donné très envie de les voir. L’expo était vraiment sympa, j’ai appris plein de choses sur Scorsese mais aussi sur le cinéma et la manière de faire des films en général.
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Cette exposition me tente beaucoup, j’espère trouver le temps de la faire! ^^
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Dépêche-toi, elle se termine dans 15 jours !
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[…] → Scorsese, l’exposition, à la Cinémathèque Française jusqu’au 14 février 2016 – ma chronique ici […]
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Un immense réalisateur, visionnaire tu as raison ! Et qui sait magnifiquement choisir ses acteurs, De Niro et DiCaprio sont deux immenses acteurs ! Cette expo devait être vraiment sympa, merci pour le partage 🙂
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