Depuis quelques mois, je prends un très grand plaisir à participer à des clubs de lecture. On lit, on discute, on partage, bref c’est top ! Alors quand Fiona du blog et de la chaîne Pretty Books a annoncé que la lecture du mois d’avril de son club était La Cuisinière… et bien j’ai couru me renseigner sur le livre car il ne me disait rien du tout ! Après avoir lu le résumé en diagonale, et surtout vu qu’il était disponible à la médiathèque, je me suis empressée d’aller l’emprunter et de découvrir son mystérieux contenu.
L’histoire
Immigrée irlandaise courageuse et obstinée arrivée seule à New York à la fin du XIXe siècle, Mary Mallon travaille comme lingère avant de se découvrir un talent caché pour la cuisine. Malheureusement, dans toutes les maisons bourgeoises où elle est employée, les gens contractent la typhoïde, et certains en meurent. Mary, de son côté, ne présente aucun symptôme de la maladie. Au contraire, sa robustesse est presque indécente. Des médecins finissent par s’intéresser à son cas, mais la cuisinière déteste qu’on l’observe comme une bête curieuse et refuse de coopérer. Pourquoi la traite-t-on comme une malade alors qu’elle est en parfaite santé ? Les autorités sanitaires, qui la considèrent comme dangereuse décident de l’envoyer en quarantaine sur une île au large de Manhattan. Commence alors pour Mary Mallon, femme indépendante, un combat à armes inégales pour sa liberté…
Ce que j’en ai pensé
J’ai été assez déçue par ce livre, malheureusement. Pourtant le sujet de départ m’intéressait beaucoup, surtout qu’il part d’un fait réel. Le problème, c’est que le traitement de ce thème ne m’a pas convenu du tout. Nous suivons Mary, identifiée comme la première porteur saine de la typhoïde au début du XXème siècle aux Etats-Unis, sur plusieurs années. La quatrième de couverture résume assez bien le livre, mais m’a mené sur une fausse piste.
En effet, en la lisant, on s’attend à tomber sur une héroïne forte et moderne. Et bien le souci, c’est que je l’ai détestée… Et que dans ce livre, je penchais davantage du côté des médecins que du côté de Mary… Pas complètement, car effectivement sa détention est largement abusive, mais elle reste une femme dangereuse.
Mary est dans le déni total de son cas, qui lui est pourtant expliqué de manière claire par tous les médecins et non médecins qu’elle rencontre. Mais elle s’en fiche, elle continue à faire prendre des risques à des centaines d’autres personnes. Et le pire c’est qu’elle se trouve des excuses : la cuisine c’est sa passion, certains ne tombent pas malades donc ça vaut le coup de tenter sa chance ! Non mais franchement…
Le personnage de Mary ne m’a pas du tout plu; ni le personnage d’Albert. Ni quasiment aucun personnage de ce livre en réalité… Donc aimer une histoire quand on n’aime pas les personnages principaux, c’est compliqué…
En ouvrant le livre, je m’attendais à avoir un parallèle entre la vision des médecins du cas de Mary, et le vécu de Mary par rapport à sa situation. Et bien pas du tout… On suit quasiment uniquement Mary, et un peu Albert, son compagnon qui n’est franchement pas quelqu’un d’attachant. Pendant des pages et des pages on les voit déambuler dans la ville, chercher du travail, expliquer leurs sentiments, etc. Et c’est loooooong ! C’est un parti pris de l’auteur de nous raconter l’histoire de ce point de vue, mais ça ne m’a pas du tout parlé ni convaincu.
J’ai tout de même aimé des choses dans ce roman, notamment la description des modes de vie de l’époque et de la ville de New York. J’y étais, je sentais la puanteur de la ville, la saleté des trottoirs jonchés d’ordures, les petits chariots de légumes aux coins de rue, la fumée des usines qui donnaient un éternel ciel gris à la ville… De même, je m’imaginais les immeubles divisés en minuscules appartements, tout en contraste avec les superbes pavillons des belles avenues.
Au final, je ressors déçue de cette lecture, qui m’intriguait pourtant énormément au départ.
12/20
Cette histoire d’immigrée irlandaise à New-York basée sur des faits réels me faisait très envie, mais j’avoue que ton très intéressant billet modère mon enthousiasme ! 🙂
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Beaucoup d’autres personnes l’ont apprécié, mais avec moi ça ne l’a pas fait…
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Mince, je pense le lire aussi pour le Club de Fiona. Bon, j’espère qu’il me plaira plus 😊
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D’après ce que j’ai vu, je suis l’une des seules à avoir été déçue…
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Quand on apprécie pas les personnages principaux, effectivement, ça devient difficile d’apprécier le livre derrière (ça relèverait du miracle même). Je ne sais pas si je le mettrais dans ma PAL en tout cas mais si l’occasion se présente, j’aime bien aussi me faire mon propre avis.
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Mince, alors ! De mon côté, je le commence !!
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Bonne lecture !
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Merciii ! 🙂
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Je l’avais vu en librairie et il me tentait assez mais au vu de ton avis, je ne suis pas sure d’aimer…
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J’ai vu que j’étais l’une des seules du book club à être mitigée, donc si tu veux tente-le quand même !
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Dommage, c’est vrai qu’il avait du potentiel !
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Oui, mais avec moi ça ne l’a pas fait… Ça arrive !
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[…] → La Cuisinière, de Mary Beth Keane – 401 pages, Éditions Presses de la Cité Une lecture qui m’a assez déçue, même si la plongée dans le New York du début du XXème siècle étais fascinante ! Lire ma chronique […]
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Ta chronique me décourage un peu… le sujet avait l’air sympa…
Je ne connaissais pas du tout ce livre. Je passe mon tour…
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J’ai lu pas mal de chroniques positives, mais avec moi ça ne l’a pas fait…
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Je vais le lire d’ici quelques semaines et j’ai très hâte de le lire! Les bémols que tu cites ne me font pas peur car en général j’aime plutôt les longueurs (il faut quand même qu’elles servent le roman) et quand l’auteur prend son temps.
Merci pour ton avis!
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J’espère que tu l’aimeras plus que moi ! Hâte de lire ton avis !
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[…] La cuisinière, de Mary Beth Keane : j’ai détesté l’héroïne, donc forcément je n’ai pas apprécié son histoire… Lire ma chronique […]
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