Audrey Hepburn, la vie et moi, de Lucy Holliday

Quand j’ai vu que Babelio proposait une masse critique spéciale, et que j’ai vu que le livre proposé parlait d’Audrey Hepburn, je n’ai pas hésité et j’ai tenté ma chance ! Audrey Hepburn, c’est LA figure mythique du cinéma des années 50, l’âge d’or hollywoodien. Je n’ai jamais vu un de ses films en entier, mais je la trouve fascinante. Elle était si moderne pour son époque, qu’elle pourrait déambuler aujourd’hui dans le métro parisien qu’on ne la remarquerait même pas ! Sans attendre grand chose de ce livre qu’un bon moment, je me suis plongée dans ma lecture !

L’histoire
Quand elle touche le fond, Libby Lomax connaît un remède imparable : se rouler en boule dans son canapé pour savourer un de ces films hollywoodiens dont elle est une fan inconditionnelle.
Son icône absolue ? L’exquise Audrey Hepburn.
Son film préféré ? Diamants sur canapé…
De la pure magie…
C’est justement un de ses jours « sans » qu’une chose totalement folle se produit : Audrey Hepburn sort de l’écran ! Une Audrey Hepburn parée de sa petite robe noire, de ses perles et de son fume-cigarette. Venue aider Libby à relancer sa vie en lui prodiguant conseils d’élégance et d’art de vivre.
Hallucination ?
Bonne fée ?
… ou charmante calamité ?

Ce que j’en ai pensé
Je n’attendais pas autre chose de ce livre que de me faire passer un bon moment. Et il a parfaitement rempli sa mission ! Je l’ai lu très vite, et avec beaucoup de plaisir !

Je me suis beaucoup attachée au personnage de Libby, qui n’ose pas s’affranchir de sa famille et de ce qu’on attend d’elle, se fait toujours avoir, et se retrouve à 29 ans complètement paumée et aussi peu avancée dans la vie que si elle en avait 18. Elle peut paraitre naïve et sans caractère chez certains, pour moi elle est juste trop gentille.
Pour ce qui est des personnages secondaires, j’ai trouvé un peu dommage qu’ils ne soient pas plus développés. Surtout la mère et la sœur de Nora, qui n’ont pas l’air si horribles finalement. J’aurais aimé découvrir un peu plus Olly et Nora, qui se détachent peu à peu de l’histoire.

Le premier chapitre est une excellente introduction. On y lit la rencontre de Libby avec Nora et Olly, ses relations difficiles avec sa famille, et le pourquoi de sa passion pour Audrey Hepburn. J’ai trouvé cette façon de faire assez originale et bien construite.

Et justement, en parlant d’Audrey Hepburn, j’ai malheureusement été un peu déçue. On ne la voit pas suffisamment à mon goût dans le roman. Elle s’extasie devant une machine à café et devant un iPad, mais à part ça… On ne découvre pas sa vie, son parcours, on survole trop ses points communs avec Libby, et au final c’est par un heureux hasard qu’elle aide celle-ci à réinventer sa vie. J’ai trouvé cela un peu dommage, car elle donne son nom au titre et au final elle apparait réellement comme un personnage secondaire, une espèce de spectre tout au long de l’histoire.

Et j’ai été également assez déçue de la fin, trop bâclée à mon goût. Alors je sais, je chipote, mais là tout de même j’ai trouvé qu’en 5 pages toute la romance se résolvait et que c’était un peu dommage. Et aussi vraiment très alambiquée, mais c’est de la chick-lit donc ça passe !

J’ai passé un bon moment avec ce roman entre les mains, qui m’a fait sourire et m’émouvoir pour l’héroïne. Je regrette toutefois qu’il soit un peu trop court !

14/20