Le Cri, de Nicolas Beuglet

Il y a quelques mois, après avoir vu de nombreux avis positifs passer sur ce roman, notamment celui de L’oeil de luciole, je me suis décidée à acquérir Le Cri. Car non seulement la couverture me plaisait, mais en plus le résumé et ce titre singulier, m’intriguaient beaucoup. J’ai donc profité du Cold Winter Challenge et de la sélection de ce titre pour le Prix littéraire des chroniqueurs web pour le sortir de ma pile à lire numérique !

L’histoire
Hôpital psychiatrique de Gaustad, Oslo. À l’aube d’une nuit glaciale, le corps d’un patient est retrouvé étranglé dans sa cellule, la bouche ouverte dans un hurlement muet. Dépêchée sur place, la troublante inspectrice Sarah Geringën le sent aussitôt : cette affaire ne ressemble à aucune autre…
Et les énigmes se succèdent : pourquoi la victime a-t-elle une cicatrice formant le nombre 488 sur le front ? Que signifient ces dessins indéchiffrables sur le mur de sa cellule ? Pourquoi le personnel de l’hôpital semble si peu à l’aise avec l’identité de cet homme interné à Gaustad depuis plus de trente ans ?
Pour Sarah, c’est le début d’une enquête terrifiante qui la mène de Londres à l’île de l’Ascension, des mines du Minnesota aux hauteurs du vieux Nice.
Soumise à un compte à rebours implacable, Sarah va lier son destin à celui d’un journaliste d’investigation français, Christopher, et découvrir, en exhumant des dossiers de la CIA, une vérité vertigineuse sur l’une des questions qui hante chacun d’entre nous : la vie après la mort… Et la réponse, enfouie dans des laboratoires ultrasecrets, pourrait bien affoler plus encore que la question !

Mon avis
J’ai passé un bon moment de lecture avec Le Cri… mais je ne m’attendais pas du tout à ce genre d’histoire-là ! L’auteur a réussi à m’embarquer dans son roman, mais je dois avouer avoir levé les yeux à plusieurs reprises tellement les coïncidences et les retournements abracadabrantesques étaient nombreux… En somme, je suis mitigée !

Pourtant c’était très bien parti, car j’ai dévoré les premiers chapitres du roman. Nicolas Beuglet nous plonge la tête la première au coeur d’une enquête dans un cadre assez creepy et regorgeant de secrets, avant de nous donner le coup de grâce avec une scène d’action détonnante ! Clairement, à ce moment-là, je me suis dit que j’allais adorer ma lecture, si le reste était aussi bon ! Et c’est là que j’ai commencé à déchanter…

J’ai déchanté au fur et à mesure de ma lecture car l’auteur, au lieu de s’en tenir à une simple enquête locale dans un coin reculé de Norvège, lui donne un tournant mondial sur fond de guerre froide et d’espionnage… Et là l’auteur m’a perdu, car clairement, je n’ai pas cru une seconde que les deux personnages lambda que nous suivons soient mêlés à ce point-là à ce genre d’histoire… J’ai trouvé les situations peu crédibles, les coincidences (souvent heureuses) bien trop nombreuses, et à aucun moment je n’ai douté de la fin de l’histoire, que j’ai vu venir à des kilomètres. Ce manque de subtilité m’a assez déçu.

Toutefois, je ne peux pas nier ne pas avoir dévoré le roman, car c’est un vrai page turner ! Il y a énormément d’action, l’enquête avance de manière très rapide, il n’y a aucun temps mort, les deux personnages principaux sont plutôt attachants, et donc à un moment donné, on se prend au jeu ! J’ai mangé l’équivalent de 560 pages en deux petits jours, c’est dire à quel point l’écriture de Nicolas Beuglet est efficace !

Si vous n’êtes pas fermé aux thrillers d’action, qui vont à mille à l’heure mais qui manquent un peu de crédibilité, foncez ! Pour moi, c’était efficace, mais too much !

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