Il y a quelques jours, j’ai revu les copines du #clublectureMS au restaurant, et elles ont discuté du Challenge Reading Classics organisé par Lilly & Books (cliquez ici pour découvrir sa présentation complète du challenge). Et elles m’ont donné envie à mon tour d’y participer.
Pourquoi ? Parce que j’ai envie de découvrir des classiques, des auteurs renommés. Et surtout j’en ai pas mal dans ma pile à lire, du coup c’est une belle occasion de sortir certains romans de ma pile à lire. Je n’ai pas souvent la motivation de lire des classiques, qui sont pour certains de jolis pavés, ou des livres que l’on pense un peu difficiles à lire, du coup ce challenge est une parfaite motivation !
Je ne vais faire qu’un demi-challenge pour ma part, car je ne compte que lire les romans que je possède. Voici donc les romans que je souhaite lire pour ce challenge :
Février :
L’étranger, d’Albert Camus
« Quand la sonnerie a encore retenti, que la porte du box s’est ouverte, c’est le silence de la salle qui est monté vers moi, le silence, et cette singulière sensation que j’ai eue lorsque j’ai constaté que le jeune journaliste avait détourné les yeux. Je n’ai pas regardé du côté de Marie. Je n’en ai pas eu le temps parce que le président m’a dit dans une forme bizarre que j’aurais la tête tranchée sur une place publique au nom du peuple français… »
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Mai :
Au bonheur des dames, d’Emile Zola
Octave Mouret affole les femmes de désir. Son grand magasin parisien, Au Bonheur des Dames, est un paradis pour les sens. Les tissus s’amoncellent, éblouissants, délicats, de faille ou de soie. Tout ce qu’une femme peut acheter en 1883, Octave Mouret le vend, avec des techniques révolutionnaires. Le succès est immense. Mais ce bazar est une catastrophe pour le quartier, les petits commerces meurent, les spéculations immobilières se multiplient. Et le personnel connaît une vie d’enfer. Denise échoue de Valognes dans cette fournaise, démunie mais tenace.
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Juin :
Bel-Ami, de Guy de Maupassant
Georges Duroy, dit Bel-Ami, est un jeune homme au physique avantageux. Le hasard d’une rencontre le met sur la voie de l’ascension sociale. Malgré sa vulgarité et son ignorance, cet arriviste parvient au sommet par l’intermédiaire de ses maîtresses et du journalisme. Cinq héroïnes vont tour à tour l’initier aux mystères du métier, aux secrets de la mondanité et lui assurer la réussite qu’il espère. Dans cette société parisienne en pleine expansion capitaliste et coloniale, que Maupassant dénonce avec force parce qu’il la connaît bien, les femmes éduquent, conseillent, œuvrent dans l’ombre. La presse, la politique, la finance s’entremêlent. Mais derrière les combines politiques et financières, l’érotisme intéressé, la mort est là qui veille, et avec elle, l’angoisse que chacun porte au fond de lui-même.
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Juillet :
Le médecin de campagne, d’Honoré de Balzac
« Monsieur, quand je vins m’établir ici, je trouvai dans cette partie du canton une douzaine de crétins, dit le médecin en se retournant pour montrer à l’officier les maisons ruinées. La situation de ce hameau dans un fond sans courant d’air, près du torrent dont l’eau provient des neiges fondues, privé des bienfaits du soleil, qui n’éclaire que le sommet de la montagne, tout y favorise la propagation de cette affreuse maladie. Les lois ne défendent pas l’accouplement de ces malheureux, protégés ici par une superstition dont la puissance m’était inconnue, que j’ai d’abord condamnée, puis admirée. Le crétinisme se serait donc étendu depuis cet endroit jusqu’à la vallée. N’était-ce pas rendre un grand service au pays que d’arrêter cette contagion physique et intellectuelle ? Malgré son urgence, ce bienfait pouvait coûter la vie à celui qui entreprendrait de l’opérer. Ici, comme dans les autres sphères sociales, pour accomplir le bien, il fallait froisser, non pas des intérêts, mais, chose plus dangereuse à manier, des idées religieuses converties en superstition, la forme la plus indestructible des idées humaines. Je ne m’effrayai de rien. »
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Août :
La ferme des animaux, de George Orwell
Un beau jour, dans une ferme anglaise, les animaux décident de prendre le contrôle et chassent leur propriétaire. Les cochons dirigent la ferme comme une mini société et bientôt des lois sont établies proscrivant de près ou de loin tout ce qui pourrait ressembler ou faire agir les animaux comme des humains. De fil en aiguille, ce microcosme évolue jusqu’à ce qu’on puisse lire parmi les commandements : « Tous les animaux sont égaux, mais (il semble que cela ait été rajouté) il y en a qui le sont plus que d’autres. »
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Décembre :
Lady Susan, de Jane Austen
Une veuve spirituelle et jolie, mais sans un sou, trouve refuge chez son beau-frère, un riche banquier. Est-elle sans scrupules, prête à tout pour faire un beau mariage, ou juste une coquette qui veut s’amuser ? Le jeune Reginald risque de payer cher la réponse à cette question…
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Si d’autres classiques viennent rejoindre ma pile à lire cette année, je les intégrerai évidemment à cette petite pile à lire ! Mais 6 classiques à lire sur l’année, c’est bien plus que ma moyenne habituelle, et rien que ça c’est déjà un challenge !
C’est vraiment une bonne idée de challenge ! Je le fais déjà avec mon bookjar challenge ou la plupart des livres sont des classiques et c’est vrai que cela me permet de les sortir petit à petit de ma pal! Bon courage et bonne lecture à toi!
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Je n’ai lu que La ferme des animaux dans la liste, j’ai adoré.
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Cool, j’espère que ce sera aussi mon cas alors ! 🙂
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Je ne sais pas si c’est normal mais le résumé du J.Austen est le même que celui de La ferme des animaux. Du coup de quoi parle Lady Susan parce que je ne le connais pas (je croyais qu’elle n’avait écrit que six romans).
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Oups, non ce n’est pas normal, et c’est modifié, merci de ta vigilance !
Voici le résumé de Lady Susan : « Une veuve spirituelle et jolie, mais sans un sou, trouve refuge chez son beau-frère, un riche banquier. Est-elle sans scrupules, prête à tout pour faire un beau mariage, ou juste une coquette qui veut s’amuser ? Le jeune Reginald risque de payer cher la réponse à cette question… » C’est plus une nouvelle qu’un roman à vrai dire…
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Je vais peut-être le lire.
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Tu as de très jolis titres dans ta pal : notamment Bel Ami et Lady Susan ! J’ai commencé L’étranger il y a quelques mois et je suis bloqué à la moitié ! je n’arrive pas du tout à accrocher au personnage principal 😦
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Ah mince alors…! Bon ben je verrai bien !
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