Mon plus gros coup de coeur 2018 fut Les fureurs invisibles du coeur, dont je vous laisse la chronique ici. Je n’avais qu’une seule envie : terminer l’année 2018 avec John Boyne, et commencer 2019 avec lui, histoire de marquer mon année de lecture de la plus belle des manières. J’avais emprunter Le secret de Tristan Sadler quelques jours plus tôt, je me suis donc plongée dedans avec avidité !
L’histoire
1919. Dans une Angleterre qui se remet à peine du traumatisme de la Première Guerre mondiale, Tristan Sadler, 21 ans, fait le trajet de Londres à Norwich pour remettre des lettres à Marian Bancroft – celles que la jeune femme avait envoyées à son frère Will alors qu’il était sur le front. Tristan et Will étaient proches. Au fil des batailles et des drames qu’ils ont connus dans les tranchées, les deux hommes ont beaucoup partagé. Mais Will, pour s’être rebellé contre l’autorité, a été passé par les armes. Pour tous, il fait désormais figure de lâche. Tristan, revenu vivant, passe au contraire pour un héros. Mais il a un lourd secret, un remords qui le ronge. Osera-t-il en parler à Marian ? Ou devra-t-il seul porter ce fardeau jusqu’à la fin de ses jours ?
Mon avis
J’ai passé un très joli moment de lecture avec ce roman, qui n’est pas un coup de cœur, mais confirme John Boyne comme auteur à suivre absolument !
Le secret de Tristan Sadler est un roman qui parle de beaucoup de sujets, tous difficiles : la Guerre (évidemment) et les objecteurs de conscience (c’est d’ailleurs le premier roman que je lis qui parle de ça), l’homosexualité, la mort, le deuil, la culpabilité. La force de John Boyne est de ne jamais traiter ses sujets en tombant dans la fatalité et le pathos; il se dégage de ses personnages et de ses mots une lumière qui vous réchauffe le cœur, et leurs secrets les rendent très humains et très attachants. A travers des échanges et autres anecdotes, John Boyne réussit à vous brosser le portrait de personnages très forts, assez charismatiques, que vous ne pourrez pas facilement oublier.
Ce roman m’a transporté au cœur de la Grande Guerre, de cette boucherie sans nom qui rend inhumain à moins que vous ne vous battiez contre vous-même pour ne pas le devenir. Je suis toujours extrêmement touchée par les romans traitant de guerre, d’autant plus par celui-ci qui vous délivre des émotions peu communes du fait de ses thématiques secondaires assez inhabituelles dans ce genre de roman. Entre les personnages homosexuels et objecteurs de conscience, on est loin du récit de guerre classique.
J’ai beaucoup aimé les réflexions instillées par John Boyne dans son récit, tant sur la Guerre que sur l’après-Guerre, sur les préjugés et la gestion de la culpabilité. Je retiens surtout un récit écrit avec énormément de pudeur, avec un petit suspens sur le fameux secret de Tristan qui, pour ma part, m’a totalement retournée et bouleversée. J’ai été très touchée par ce texte, par ces personnages, par ces mots.
Je ne peux que vous conseiller de vous pencher sur les romans de Johny Boyne si ce n’est déjà fait. Je ne suis pas près d’oublier ma bouleversante rencontre avec Tristan Sadler !
Il a toujours du succès ce roman que je n’ai pas encore lu car le thème « guerre » n’est pas trop mon truc sauf en littérature jeunesse.
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L’histoire a l’air très belle et me tente beaucoup. Je ne suis pas très roman sur la guerre (ni film d’ailleurs) mais celui-ci m’intéresse. Merci pour la découverte 🙂
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Je me souviens d’avoir noté ce livre dans ma PAL, il y a très longtemps. J’ai la couverture en mémoire et c’est tout….
Je pense que je devrais revenir vers cette histoire. Elle devrait me plaire.
Ta chronique est intéressante. Merci
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J’ai eu un tel coup de cœur pour « Les fureurs invisibles du cœur » que j’ai très envie de découvrir d’autres romans de John Boyne. Celui-là est dans ma bibliothèque en plus 🙂
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Fonce, c’est un roman adulte, très fort. J’ai clairement préféré Les fureurs, mais ça reste une très belle lecture !
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