L’année où je t’ai rencontré, de Cecelia Ahern

Dès que je vois un nouveau roman dans les rayons des libraires, je ne peux m’empêcher d’en lire le résumé. Ce roman-ci, sorti en VO en 2014, m’intriguait quelque peu; quand j’ai vu qu’il était proposé sur NetGalley, je n’ai pas réfléchi bien longtemps avant de le solliciter !

L’histoire

Jasmine aime deux choses : sa sœur, Heather, et son travail. Lorsqu’elle est licenciée, elle découvre qu’elle ne sait pas qui elle est réellement.
Matt aime deux choses : sa famille et l’alcool. Sans eux, il sombre.
Le chemin de ces deux personnages se croise le soir du réveillon du nouvel an. Ils ont du temps à ne savoir qu’en faire et se trouvent tous les deux à la croisée des chemins. Au fur et à mesure que l’année s’écoule, entre nuits étoilées et journées tranquilles, Jasmine et Matt nouent une amitié aussi surprenante qu’inattendue. Parfois, il faut savoir s’arrêter pour mieux se remettre en route.

Mon avis

J’ai beau adoré Cecelia Ahern, je ne peux pas dire que ce roman m’ait particulièrement plu… Je l’ai lu assez rapidement et facilement, mais l’histoire et surtout les personnages, m’ont laissé de marbre.

Pourtant, tout avait bien commencé. Le début du roman est tout doux, je faisais connaissance avec Jasmine, personnage dans lequel je me reconnaissais plutôt bien, notamment par rapport au rapport difficile avec l’absence d’activité professionnelle. Et puis d’un coup, je ne l’ai plus suivie. Elle a pris une pente assez extrême, tournée vers l’alcool et la faiblesse, et je n’ai pas du tout apprécié cette évolution. Cela a totalement mon point de vue sur ce personnage, qu’au final je ne voulais plus suivre, et dont la conclusion de l’histoire ne m’intéressait plus.

J’ai également eu du mal avec les personnages secondaires, Matt en premier lieu, kéké en puissance. Monday est le parfait book boyfriend, trop beau/gentil/honnête/bienveillant pour être vrai. Je n’ai pas du tout compris les relations de Jasmine avec ces personnages, avec Matt en premier lieu. Ils se font des confidences à 21h40 et se balancent littéralement des verres à la tronche à 21h41… heu… non ! Et je n’ai pas non plus cru à la relation qui se crée entre Jasmine et Monday, ce dernier étant trop parfait pour être vrai.

J’ai également été déçue par l’histoire, qui souffre pour moi d’un manque cruel de tension. Certes, c’est une histoire très humaine à laquelle nous assistons, qui ne nécessite pas de « tension » à proprement parler pour tenir son propos. Mais tout de même, cette lecture ne m’a pas emballée. Dès le départ on sait comment le roman va se terminer, et à aucun moment je n’ai douté de la fin ou de l’évolution des personnages. Tout est vu et revu, il y a juste un peu plus de gueules de bois et de vomis crasseux au milieu, avec une pointe de voyeurisme, tant qu’à faire !

C’est la première fois qu’un roman de Cecelia Ahern me déçoit à ce point… S’il n’y avait eu sa plume, qui conserve tout de même un certain charme et réussit à instaurer pas mal d’émotions, ce roman aurait été affreux à terminer… Je suis peut-être simplement passer à côté, tant de l’histoire que des personnages.