Au bonheur des filles, d’Elizabeth Gilbert

Certains romans vous font-ils automatiquement craquer ? Par leur couverture, leur auteur, leur résumé ? Généralement, ce sont les auteurs qui me font craquer, mais le bouche-à-oreille prend de plus en plus de place dans mes achats de livres. Et c’est totalement le cas pour Au bonheur des filles, que j’ai pu obtenir par NetGalley. J’avais découvert Elizabeth Gilbert avec Eat, Pray, Love il y a bien longtemps, que j’avais beaucoup aimé, mais lire un ouvrage de fiction total de sa main ne m’intéressait pas grandement. Mais quand j’ai lu l’avis de Anouk Library sur Instagram, je n’ai pas résisté…

L’histoire

1940. Vivian Morris, 19 ans, fille de bonne famille, est en échec scolaire. Elle est envoyée à New York vivre avec sa tante Peg, propriétaire d’un théâtre grand public à Times Square. Là, Vivian découvre ébahie le monde du spectacle, fantasque et trépident. Elle observe la vie des artistes, danseuses, musiciens et stars du cinéma. Très douée pour la couture, Vivian se met alors à créer tous leurs costumes.
Mais aussi à se libérer du carcan familial, en enchaînant les rencontres avec sa nouvelle amie Celia, une sublime showgirl aux moeurs très légères. Cependant, Vivian commet le faux-pas lors d’une nuit arrosée qui devient un scandale et qui la force à retourner chez ses parents. Mais après des fiançailles rompues, elle décide de retourner à New York pour reconstruire son existence en montant une boutique de robes de mariées, alors que la guerre éclate.

Mon avis

J’ai passé un très bon moment en compagnie de ce joli roman. Ce n’est pas un coup de coeur, mais une bonne lecture !

Embarquer pour le New York des années folles fut absolument fascinant. Elizabeth Gilbert a su retranscrire l’ambiance supposée de cette époque, me transporter dans des décors époustouflants, me faire entendre une musique jazzy et sentir des odeurs de cigarette pendant que je découvrais les folles virées nocturnes de Vivian. Intégrer l’équipe du Lily’s Playhouse, ses spectacles et sa troupe était totalement grisant.

Ce que je retiens surtout de ce roman, au-delà de son ambiance, c’est ses personnages. Ce n’est pas un roman où l’héroïne prend le pas sur tous les autres, au contraire; c’est une héroïne qui brille par son entourage. Vivian est spectatrice des vies qui l’entourent, des vies absolument fascinantes dont certaines m’ont éblouies. J’ai été extrêmement touchée par le personnage de Peg, qui a un coeur rare et sublime. J’ai adoré la subtilité d’Olive, le panache de Billy, l’incandescence de Celia, le fantasque de Marjorie, la pudeur de Franck. Des femmes inoubliables viennent envahir ce roman de leur beauté d’âme, et m’ont énormément inspirée.

Malgré tout cela, je reste un peu sur ma faim concernant l’histoire. Je me suis demandée à plusieurs reprises où j’allais atterrir dans ce roman. Si le livre vous intéresse, je n’ai qu’une chose à vous conseiller : n’attendez pas de rebondissements, ou un flot d’émotions qui vous tirera les larmes. C’est à la fin, quand vous le refermerez, que vous l’apprécierez pour ce qu’il est réellement. Cependant, je peux comprendre que cela soit un défaut pour certains lecteurs.

J’ai beaucoup apprécié le moment passé en compagne d’Au bonheur des filles, qui restera, pour moi, un roman aux personnages inoubliables.

2 réflexions sur “Au bonheur des filles, d’Elizabeth Gilbert

  1. J’aime bien cette autrice ! j’ai lu L’empreinte de toute chose (en plus de Mange Prie aime), et mon ressenti est un peu le même que ce que tu dis de ce livre : il ne faut pas s’attendre à beaucoup de rebondissements, mais c’est une histoire touchante. je note le titre 🙂

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