Le syndrome du spaghetti, de Marie Vareille

Comment résister à un roman de Marie Vareille ? J’ai beau de pas tous les avoir lus, je possède tous ses romans ! Et quand elle sort un roman, il part directement dans ma wish list ! Donc, forcément, quand les éditions 12-21 m’ont proposé de lire son nouveau roman adolescent en avant-première, et bien je n’ai pas résisté !

L’histoire

Léa a 16 ans, un talent immense et un rêve à réaliser. Entraînée par son père, qui est à la fois son modèle, son meilleur ami et son confident, elle avance avec confiance vers cet avenir tout tracé.
À 17 ans, Anthony, obligé de faire face à l’absence de son père et aux gardes à vue de son frère, ne rêve plus depuis longtemps.
Ils se sont croisés une fois par hasard ; ils n’auraient jamais dû se revoir.
Pourtant, lorsque la vie de Léa s’écroule, Anthony est le seul à pouvoir l’aider à se relever.
Leurs destinées s’en trouvent à jamais bouleversées.

Mon avis

J’ai passé un joli moment de lecture grâce à ce roman, qui se dévore ! L’histoire est émouvante, inspirante et aborde des thèmes très lourds, rendant cette histoire unique et très belle !

Le roman a su me surprendre dès les toutes premières pages. Le fait de me retrouver à suivre une adolescente sportive de haut niveau, ça ne m’était jamais arrivé. Il faut savoir que le sport et moi ça fait huit, donc bon… Et même si Léa est un personnage qui m’a souvent énervée, car je jugeais ses actes avec mes yeux d’adulte, je dois avouer m’être retrouvée dans certaines de ses actions, notamment dans ses réactions avec les membres de sa famille ou dans son égocentrisme (c’est là qu’on se dit que grandir a du bon). Léa est un personnage dont j’ai beaucoup apprécié l’évolution au fil du roman, et qui m’a beaucoup touchée.

Et Léa n’est pas le seul personnage qui m’a touchée. Anthony et sa vie compliquée, Anaïs et ses secrets, sa mère et son abnégation, Amel et son soutien indéfectible, chaque personnage apporte sa touche à cette histoire. Une histoire qui aborde une multitude de thématiques très lourdes; le roman réussit à être émouvant sans jamais tomber dans un pathos inutile. Impossible de rester de marbre face à l’histoire de Léa et de sa famille, et j’ai apprécié que Marie Vareille n’en fasse pas trop dans l’écriture. Elle a réussi à me surprendre dans l’avancée de son histoire, dès les premiers chapitres, ce qui fait que je n’ai pas réussi à lâcher le roman, qui se dévore.

Le syndrome du spaghetti est un roman émouvant, qui aborde des thématiques très lourdes, mais qui se révèle plus inspirant que dramatique. Une jolie histoire qui mérite d’être lue !

4 réflexions sur “Le syndrome du spaghetti, de Marie Vareille

  1. Je ne connais Marie Vareille que pour sa participation au recueil de nouvelles Noël et préjugés ! J’avais beaucoup aimé sa plume et je dois dire que ta chronique me donne envie de lire ce roman.

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