Haute saison, d’Adèle Bréau

Un nouveau livre d’Adèle Bréau ?! Après les excellents L’odeur de la colle en pot (cliquez ici pour lire ma chronique), et surtout Frangines (cliquez ici pour lire ma chronique), j’ai attendu environ un quart de seconde avant de me procurer le livre, et de le dévorer grâce à une lecture commune sur Instagram !

L’histoire

Anglet, fin juillet. À la réception du Club Océan, Germain accueille comme chaque semaine les nouveaux arrivants, avec un mélange de plaisir et d’appréhension…
Au milieu des habitués, certains clients goûtent pour la première fois aux « joies du club ». Chantal, qui débarque sans grand enthousiasme avec ses petits-enfants, Matthias, papa solo ayant cédé à l’appel de l’option « mini-club », et Fanny, venue en famille pour tenter de resserrer les liens, vont plonger dans ce huis clos aussi enjoué qu’inquiétant, dont la feuille de route est claire : faites connaissance et a-mu-sez-vous !
Mais qu’a-t-on à partager avec des êtres si différents ? Entre tournois de tir à l’arc, plaisirs du self et jeux apéro, ces
vacanciers contraints de cohabiter parviendront-ils à rompre la glace malgré les secrets qu’ils ont emportés dans leurs bagages ? Peut-on réparer ce qui a été brisé ? Faut-il se lever à l’aube pour avoir un transat à la piscine ?

Mon avis

J’ai passé un bon moment de lecture grâce à ce roman léger mais pas dénué d’émotions. Mais voilà, c’est tout. Ce ne sera pas une lecture inoubliable, et il est, à ce jour, le roman de l’autrice que j’ai le moins apprécié…

Pourtant, tout était bien parti entre ce livre et moi ! Le décor était parfait : celui d’un club de vacances au bord de l’eau, autrement dit un dépaysement total en cette période de rentrée ! Les premiers chapitres introduisent efficacement les personnages par le système de chorale que j’apprécie tant, et qui nous permet d’explorer la psyché de chacun en entrant directement dans son esprit. Je dévorais les pages, avides de voir ce que l’autrice me réservait… Et j’ai attendu, attendu, mais toujours en dévorant les pages.
Et il m’a fallu malheureusement attendre les deux tiers du livre pour que l’histoire commence à évoluer. Ce qui signifie que le tout a été plié en un tiers du livre, soit en une centaine de pages environ, ce qui était trop court pour moi ! Et c’est le principal reproche que j’ai à faire sur ce livre : il est trop court ! J’ai eu l’impression qu’au final, l’autrice restait trop en surface et n’exploitait pas suffisamment l’évolution de ses personnages, s’attardait trop sur leur « passé ». Et ça a donné un cruel manque d’émotions pour ma part : je n’ai été émue par aucun personnage, à part Germain qui était beaucoup trop adorable. Je suis donc restée sur ma faim…

Cependant, j’ai tout de même passé un bon moment de lecture, je ne peux pas le nier. L’histoire est franchement très agréable à suivre, et je suis très bon public pour ce qui relève des histoires d’amitié, surtout celles qui se déroulent en vacances. Adèle Bréau a une plume diablement efficace, sait manier l’humour des situations, le cynisme de certains échanges, l’absurdité de certains décors et situations. Et en même temps elle est très tendre avec ses personnages, leur apporte pas mal de subtilité, et surtout, réussit à évoquer des thématiques difficiles et puissantes que l’on voit peu dans des romans contemporains de ce genre, qui ont tendance à tirer sur la comédie.

Haute saison n’est pas mon roman préféré d’Adèle Bréau, mais il m’a malgré tout fait passer un agréable moment de lecture. Ce n’est pas un roman qui se prétend un grand titre de la littérature, mais joue parfaitement son rôle de roman de détente !

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Une réflexion sur “Haute saison, d’Adèle Bréau

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