

Ma pile à lire déborde, mais il en faut très peu pour m’inciter à lire des livres que je ne possède pas… Ma copine Alix le sait bien, et quand elle m’a parlé d’une lecture commune autour de la trilogie La guerre des trois Henri, que je n’avais évidemment pas mais qui était disponible à la médiathèque, et bien j’ai foncé…
L’histoire
1585. Après trente ans de guerre civile et le massacre de la Saint-Barthélemy, la France est plus divisée que jamais. Trois Henri se disputent un trône à l’équilibre fragile. Henri III veut garder sa couronne, mais n’a pas d’héritier. Henri de Navarre, le protestant, tient à faire valoir ses droits, mais Henri de Guise, l’ultra-catholique, refuse de laisser un huguenot régner sur la France. Sous la direction d’Henri de Guise, la Ligue organise un vaste rapinage de l’impôt de la taille, afin de lever une armée catholique. C’est en recherchant l’assassin de son père, contrôleur des tailles, qu’Olivier Hauteville va croiser la route des ligueurs. II rencontre également Cassandre, une jeune protestante qui a bien des raisons de s’intéresser à cette enquête…
Mon avis
Il y a bien longtemps que je souhaitais découvrir la plume de Jean d’Aillon, et je suis ravie de l’avoir fait avec Les rapines du Duc de Guise, qui m’a plongée dans une saga pleine d’action et très riche en détails historiques. Même si la quantité de personnages m’a parfois perdue, je suis ressortie ravie de ma lecture !
Ravie de ma lecture, qui n’est cependant pas un coup de coeur. En effet, ce roman traite d’une affaire complexe à comprendre (un détournement d’impôts), et traite d’énormément de personnages. J’ai donc eu parfois du mal à m’y retrouver, et ce jusqu’au milieu du livre. La première partie du roman est assez technique, en évoquant la situation politique et religieuse du pays, mais aussi le système des impôts sur lequel se base l’intrigue. Mais passé la moitié du roman, tout s’est déroulé à merveille !
Ce que j’ai apprécié dans ce roman, comme dans tout bon roman historique, c’est que l’auteur arrive à mêler habilement une petite histoire dans une grande Histoire. Quoiqu’apparemment, la petite histoire soit vraie ! Jean d’Aillon a réussi à me plonger dans cette fin XVIe siècle au bord de l’explosion, en pleine guerre civile, au coeur d’une ville de Paris dans laquelle les ultra religieux gagnent en influence. C’est à la fois d’une richesse historique folle, mais sans jamais trop peser dans le récit : tout ce qui est dit par l’auteur à sa place dans l’intrigue. Intrigue qui, quant à elle, fourmille de rebondissements et révélations.
Le roman passe de roman historique à roman de cape et d’épée, ce que j’ai énormément apprécié ! Les deux héros du roman, Olivier et Nicolas, ont un caractère chevaleresque que j’ai énormément apprécié, et il en va de même pour beaucoup d’autres personnages secondaires. J’ai adoré le mélange entre personnages de fiction et vraies personnes, connues ou non, du règne d’Henri III. Certains personnages sont antipathiques à souhait, et jouent parfaitement leur rôle d’ennemi et de grand méchant de l’histoire, mais sans jamais être caricatural car parfaitement amené.
Malgré un début un peu difficile, j’ai été enchantée par ma lecture des Rapines du Duc de Guise, à tel point que j’ai enchainé sur sa suite ! Amateurs de romans historiques, un peu nostalgiques de personnages chevaleresques, foncez !
Il me tente bien ce roman , moi qui adore les romans historiques , je pense que ça devrait me plaire
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Oui, c’est un peu exigeant au début, mais la moitié passée c’est un bonheur !
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Je me rappelle avoir lu une de ces romans se passant pendant ou autour de la Saint Barthélémy et c’était touffu mais passionnant, un très bon auteur de romans historiques assurément !
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Pourquoi pas! Je me le note! Je vais essayer de voir si je ne le troouve pas (ou un autre de cet auteur) à la bibliothèque 🙂
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