

Après mon coup de cœur pour le deuxième tome La guerre des amoureuses (cliquez ici pour lire ma chronique), je n’ai pas pu m’empêcher d’enchainer avec la suite et fin de la trilogie, La ville qui n’aimait pas son roi, avec notre cher Henri IV en couverture !
L’histoire
Alors que la guerre continue de faire rage dans toute la France, une nouvelle inattendue ébranle le royaume : le prince de Condé est mort, empoisonné. Pour enquêter sur ce décès soudain, Olivier Hauteville doit se rendre à Paris avec Cassandre, sa jeune épouse protestante. La ville est à feu et à sang, déchirée par les affrontements qui opposent la Ligue, les hommes du roi et les huguenots. Surveillés par les ligueurs, Cassandre et son mari se cachent au milieu d’une troupe de comédiens, dans les ruines de l’hôtel de Bourgogne. Le temps leur est compté. Avec Nicolas Poulain, espion du roi, Olivier Hauteville prend tous les risques pour organiser une alliance entre Henri III et Henri de Navarre. Parviendront-ils à déjouer les pièges tendus par la Ligue et Mme de Montpensier, tout en assurant la sécurité de Navarre ?
Mon avis
J’ai enchainé le deuxième tome après le premier, je me devais de faire la même chose avec ce troisième. Et j’ai bien fait, car j’ai une nouvelle fois a-do-ré ma lecture ! Jean d’Aillon a transformé un simple policier historique en véritable roman de cape et d’épée, d’une richesse et d’une émotion folles. Encore un petit coup de cœur pour ce tome, ce qui fait deux coups de cœur pour la même trilogie, assez rare pour être souligné !
Ce tome ne marque certainement pas la fin des aventures d’Olivier Hauteville, mais uniquement celle de la Guerre des Trois Henri; une fin que je redoutais, tant le personnage d’Henri III m’a marqué. Ici, on nage en pleine politique, nos personnages devenant de véritables espions au service de leur Roi en pleine ville de Paris tenue par la ligue ultra-catholique. Entre combats à l’épée, enquête, chevauchées folles, et vol de marchandises, ce tome s’avère aussi trépidant que le précédent !
Ce tome se scinde clairement en deux parties : une partie dévolue à l’enquête, qui se passe en plein Paris. Et une partie au sein de la Cour, bien plus historique tout en restant fabuleusement trépidante. Avec ses 650 pages, le roman nous fait voyager au cœur de l’Histoire de France, et de la fin de règne perturbée et incomprise du roi Henri III, qui m’a follement intriguée au point de me faire acheter sa biographie. Cette série historique est digne des plus grandes séries d’espionnage, et l’Histoire de France digne des scénarios les plus fous d’Hollywood.
La période traitée, l’année 1588, va voir se succéder de multiples assassinats… De quoi développer l’aspect historique de la série, en insistant sur les relations et la vie des trois Henri qui nous intéressent ici. J’ai appris énormément de choses dans ce tome, de quoi ravir mon cœur de passionnée d’Histoire ! Henri IV est bien plus présent dans ce dernier tome, ce que j’ai apprécié car c’est un roi que je ne connais encore que peu. Mais je compte bien rapidement changer cela !
Vous l’aurez compris, tout comme pour les tomes précédents, j’ai passé un excellentissime moment de lecture avec ce tome ! Ce furent 650 pages de pur plaisir de lecture, avec une richesse historique délicieuse, ponctuée de duels trépidants donnant beaucoup de rythme au livre ! Une petite pépite; Jean d’Aillon aura indéniablement marqué mon année 2022 !
Quand j’aurais le courage de me remettre aux romans historiques, ce qui arrivera peut-être un jour, Jean d’Aillon sera assurément sur ma liste. J’en garde un très bon souvenir et tes chroniques semblent renforcer ce sentiment 😀
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J’ai craqué! XD Tu m’as donné trop envie 😛
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