Bilan cinéma – Octobre 2020

Entre couvre-feu et reconfinement, le mois d’octobre a été un mois bien particulier, et bien stressant. Une séance de cinéma en salle m’aurait bien changé les idées, d’autant que certaines sorties m’intéressaient pas mal. Mais couvre-feu oblige, je n’en ai pas eu l’occasion. Et chez moi, j’avais plus envie de me blottir avec un roman que regarder un film. Voici donc le pauvre bilan cinéma du mois d’octobre…

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Rebecca, de Daphné du Maurier

Aaahh BookTube, et toutes ses vidéos qui nous font acheter et découvrir des tonnes de 41FQSee-GYL._SX305_BO1,204,203,200_nouveaux livres ! Il y a un certain nombre de booktubeuses que je suis de manière assidue, et parmi elles, comme beaucoup d’entre vous j’imagine, il y a Margaud Liseuse. Alors quand Margaud a lancé son club de lecture avec ses biatches Bulledop, Nine et Lili Bouquine, j’ai adhéré ! D’autant plus que la dernière lecture commune, Rebecca, était dans ma PAL depuis quelques mois, et me permettait de découvrir une auteure qui m’intriguait énormément : Daphné du Maurier !

L’histoire
Sur Manderley, superbe demeure de l’ouest de l’Angleterre, aux atours victoriens, planent l’angoisse, le doute : la nouvelle épouse de Maximilien de Winter, frêle et innocente jeune femme, réussira-t-elle à se substituer à l’ancienne madame de Winter, morte noyée quelque temps auparavant ? Daphné du Maurier plonge chaque page de son roman – popularisé par le film d’Hitchcock, tourné en 1940, avec Laurence Olivier et Joan Fontaine – dans une ambiance insoutenable, filigranée par un suspense admirablement distillé, touche après touche, comme pour mieux conserver à chaque nouvelle scène son rythme haletant, pour ne pas dire sa cadence infernale. Un récit d’une étrange rivalité entre une vivante – la nouvelle madame de Winter – et le fantôme d’une défunte, qui hante Maximilien, exerçant sur lui une psychose, dont un analyste aurait bien du mal à dessiner les contours avec certitude. Lire la suite »