Vous arrive-t-il d’avoir peur des pavés ? Ces livres qui resteront plusieurs jours entre vos mains, de longues heures de lecture pour venir à bout d’une histoire que l’on est, au final, pas certain d’apprécier ? Je dois avouer que démarrer Les fureurs invisibles du coeur fut un pas difficile à faire : démarrer un pavé, d’un auteur que je n’ai jamais lu, après plusieurs lectures moyennes, ce n’était pas évident. Mais les bons avis que j’avais pu lire sur le livre m’avaient convaincu de le demander sur NetGalley, il était temps de m’y plonger !
L’histoire
Cyril Avery n’est pas un vrai Avery et il ne le sera jamais – ou du moins, c’est ce que lui répètent ses parents adoptifs. Mais s’il n’est pas un vrai Avery, qui est-il ?
Né d’une fille-mère bannie de la communauté rurale irlandaise où elle a grandi, devenu fils adoptif d’un couple dublinois aisé et excentrique par l’entremise d’une nonne rédemptoriste bossue, Cyril dérive dans la vie, avec pour seul et précaire ancrage son indéfectible amitié pour le jeune Julian Woodbead, un garçon infiniment plus fascinant et dangereux. Balloté par le destin et les coïncidences, Cyril passera toute sa vie à chercher qui il est et d’où il vient – et pendant près de trois quarts de siècle, il va se débattre dans la quête de son identité, de sa famille, de son pays et bien plus encore.Lire la suite »