Les Trois Mousquetaires : D’Artagnan, de Martin Bourboulon

Il y avait bien trop longtemps qu’un avis cinéma, d’un film vu en salle – je précise -, n’avait pas fait son apparition par ici ! Mais je ne pouvais décemment pas manquer Les Trois Mousquetaires en salle, vraiment pas ! Pourquoi ? Car le tournage s’est déroulé en partie là où je vais, que j’avais envie de soutenir le film en donnant un peu de mes sous, parce que j’étais ravie de revoir enfin une adaptation de cette histoire sur grand écran par un réalisateur et des scénaristes français. Parce que j’aime les capes et les épées. Et François Civil. Bref, un tas de bonnes raisons ! Verdict ?

L’histoire
Du Louvre au Palais de Buckingham, des bas-fonds de Paris au siège de La Rochelle… dans un Royaume divisé par les guerres de religion et menacé d’invasion par l’Angleterre, une poignée d’hommes et de femmes vont croiser leurs épées et lier leur destin à celui de la France.

Mon avis
Sans grande surprise, j’ai adoré ! J’étais conquise dès le départ, certes, mais le film a su me convaincre. Alors oui, il fait aimer le genre de cape et d’épées, non ce n’est pas le film du siècle, mais il m’a fait passer un excellentissime moment !

Quand on pense aux adaptations des Trois Mousquetaires, on pense souvent à des comédies de qualité moyenne, ou à des scénarios bien en dehors de l’histoire initiale. Ici, les scénaristes ont souhaité un retour aux sources, à l’histoire initialement contée par Alexandre Dumas. Et ça marche ! Je n’ai pas lu le roman (mais je compte bien y remédier avant la sortie du second volet en fin d’année), mais on sent que le film est tiré d’un roman : l’enchainement des scènes est logique, l’histoire prend le temps d’être introduite, les personnages secondaires ont toute leur importance. Le seul bémol, c’est qu’il manque tout de même quelques transitions pour bien comprendre qui fait quoi, où, pourquoi et comment; mais le film ne souffre pas d’incohérences, et c’est un bon point. Et je regrette également que Porthos, Athos et Aramis restent un peu en retrait de l’intrigue; ils sont présents, on ressent leur camaraderie, mais ils sont en second plan, et c’est dommage.

J’ai également beaucoup apprécié la modernité de la réalisation de Martin Bourboulon. Il place le spectateur au plus près des comédiens, notamment pendant les scènes de combat, grâce à des plans séquence fous et une caméra épaule, ce que j’ai adoré. La première scène du film est une scène de bagarre extrêmement réussie, qui nous plonge directement dans l’ambiance et le mystère du film. Les scènes de combat sont très bien chorégraphiées et assez impressionnantes. J’ai adoré les décors : quel plaisir de voir à l’écran le Palais du Louvre, Fontainebleau, ou encore les Invalides, j’en ai pris plein les yeux ! Sans parler des costumes qui sont sublimes !

Le casting est parfait, François Civil en premier lieu dans le rôle d’un D’Artagnan charmeur et qui cherche à faire ses preuves. Romain Duris est piquant en Aramis, Pio Marmaï drôle et bourru en Porthos, et Vincent Cassel élégant et mystérieux en Athos. Louis Garrel est fabuleux en Louis XIII, je n’aurais pas pu rêver meilleur acteur pour l’interpréter ! Après, concernant les rôles féminins, bon… Eva Green fait du Eva Green, et Lyna Khoudri manque un poil de charisme; reste Vicky Krieps qui est formidable dans le rôle d’Anne d’Autriche.

J’ai déjà hâte de voir la suite de ce film, même si entre temps je compte bien dévorer le roman ! L’avez-vous vu ?

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