La villa aux étoffes, tome 3 : L’héritage de la villa aux étoffes, d’Anne Jacobs

Saga démarrée en janvier, je continue sur ma lancée ! Le mois de mars était propice à la lecture du troisième de la saga historique La villa aux étoffes, dans lequel je me suis plongée avec délectation !

L’histoire

Augsbourg, 1920.
À la villa aux étoffes, l’avenir est envisagé avec optimisme.
Elizabeth revient chez elle avec un nouvel amour.
Libéré après sa longue captivité en Russie, Paul Meltzer rentre chez lui et reprend la tête de l’usine pour rendre à l’affaire familiale sa splendeur d’antan. Marie, sa femme, cherche à réaliser un rêve d’enfant : ouvrir un studio de mode. Ses modèles ont du succès mais sa relation avec Paul est tendue. La solution est-elle de quitter la villa avec ses enfants ?

Mon avis

J’ai passé un bon moment de lecture avec ce troisième tome, même si je dois avouer que jusqu’ici, c’est celui que j’ai le moins apprécié. J’y ai trouvé pas mal de longueurs, et beaucoup d’incohérences dans les réactions des personnages. Mais ça reste une lecture plaisante, qui m’a divertie !

Après la fin du tome 2 et les différentes évolutions des personnages, j’étais ravie de replonger dans cette série et avait hâte de voir ce que l’autrice allait me réserver. On retrouve la villa un peu plus d’un an après l’avoir quittée. Cette ellipse temporelle fait que de nouveaux personnages sont arrivés : les enfants ! Eh oui, même s’ils sont jeunes, on suit les enfants de Kitty et Mary. Cela insuffle un peu de fraîcheur à la série, et des points de vue originaux sur les péripéties qui émaillent la vie de nos héros; on ressent déjà bien leur personnalité, et cela est prometteur pour la suite de la série.

Je reste un peu plus mitigée sur le traitement des autres personnages, notamment Paul, Mary et Alicia. Paul, qui était un personnage assez moderne et ouvert dans les tomes précédents, fait volte face dans ce tome-ci. Alicia, qui se reposait énormément sur Mary dans le tome 2, la rejette totalement ici. Quant à Mary, elle a perdu de sa fougue et de son caractère. Alors certes, tout le monde évolue avec le temps, mais j’ai eu l’impression que l’autrice exacerbait certains traits de ses personnages uniquement pour nous servir une intrigue. Je n’ai pas trouvé les réactions des personnages logiques, et dans la continuité de tout ce qui avait été installé par Anne Jacobs dans les tomes précédents; du coup, ça m’a énervé, et je suis un peu sortie du récit car j’avais l’impression qu’on me prenait pour une lectrice idiote.

Cependant, je dois avouer avoir été charmée par les personnages de Kitty et Alicia. Kitty est un personnage tout en nuances, à la fois adorable et insupportable, et l’autrice réussit très bien à mettre à profit son caractère; ici, elle reste en second plan, mais son côté féministe et moderne m’a beaucoup plu. Quant à Alicia, j’ai adoré son évolution, la manière dont elle perçoit ses anciennes relations et son ancien mode de vie; je la trouve extrêmement courageuse, et suis de plus en plus admirative de son parcours de vie. Le contexte historique reste très bien exploitée par l’autrice : j’apprends énormément de choses sur l’Allemagne de l’entre-deux-guerres, sans que cela soit trop lourd, ce que j’apprécie beaucoup.

Il me tarde maintenant de découvrir la suite des aventures de nos personnages dans le quatrième tome, qui sera lu sous peu !

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