Tu comprendras quand tu seras plus grande, de Virginie Grimaldi

L’année, mon amie Julie, lectrice très occasionnelle, m’a prêté deux romans pour lesquels elle a eu des coups de coeur : les deux romans de Virginie Grimaldi sortis à l’époque au format poche, Tu comprendras quand tu seras plus grande, et Le premier jour du reste de ma vie. J’ai attendu, attendu, attendu, jusqu’à ce que les beaux jours arrivent et me donnent l’irrésistible envie de me plonger dedans ! J’avais entendu énormément d’avis positifs sur Tu comprendras quand tu seras plus grande, qui promettait d’être drôle et feel-good, c’est donc sur celui-ci que j’ai jeté mon dévolu !

L’histoire

Quand Julia débarque comme psychologue à la maison de retraite Les Tamaris, elle ne croit plus guère au bonheur. Une fois sur place, elle se souvient aussi qu’elle ne déborde pas d’affection pour les personnes âgées. Dire qu’elle a tout plaqué pour se sauver, dans tous les sens du terme. Mais au fil des jours, la jeune femme découvre que les pensionnaires ont des choses à lui apprendre. Son quotidien avec des papys farceurs, des mamies fantaisistes et des collègues au cœur brisé lui réserve des surprises qui pourraient bien l’aider à retrouver le sourire. Sans oublier Raphaël, le petit-fils d’une résidente, qui ne lui est pas indifférent…

Mon avis

Comme une majorité de lecteurs, j’ai passé un excellent bon moment de lecture avec ce roman ! L’histoire m’a particulièrement touchée, elle est pleine d’humour et d’émotions, et a trouvé un écho en moi auquel je ne m’attendais pas.

Car clairement, je ne m’attendais pas à aimer ce roman à ce point-là ! Je m’attendais à un roman sympathique, avec peut-être quelques éléments de chick-lit et de romance… Et quelle erreur ! Alors oui il y a un peu de romance, oui je me suis retrouvée à rougir comme Julia à certains moments, mais ce sont davantage les thèmes et les émotions décrits dans ce roman qui m’ont touchés. Ce roman parle de la Vie, celle avec un grand V : il nous rappelle simplement qu’il faut en profiter ! Mais il parle également de la Mort, dont chacun guette l’arrivée avec plus ou moins de bonhomie, et celle de leur(s) proche(s) avec plus ou moins de philosophie…

Ce roman nous présente une galerie de personnages plus attachants les uns que les autres. J’ai adoré le personnage de Julia, que j’ai trouvé attendrissante et drôle, même si certaines de ses réactions m’ont franchement choquée (sa relation avec sa mère m’a sincèrement désolée et énervée !). A travers elle, on rencontre des pensionnaires à la vie riche d’anecdotes et de pensées philosophiques inspirantes, drôles. Une joyeuse bande dont les aventures m’ont émue, m’ont effrayée aussi par moment notamment par mon rapport difficile au principe de vieillesse.

Et que dire de la pléiade d’émotions qui transpire des pages de ce roman ? J’ai oscillé entre rire et larmes, joie et peine, espoir et déception tout au long de ma lecture. J’ai dévoré ce roman en moins de deux jours, deux jours d’une lecture intense, qui m’a fait réfléchir et m’émouvoir, et en même temps pleine d’humour et de tendresse.

Je vous conseille plus que vivement de vous pencher sur cette petite merveille qui est disponible en format poche, ou en audiolib, ou en ebook : sur la plage ou dans les transports, il saura vous convaincre (et vous donner envie d’appeler vos proches pour leur dire que vous les aimez !) !