Au service secret de Marie-Antoinette, tome 7 : Les fourberies d’escarpin, de Frédéric Lenormand

Remède aux pannes de lecture ou baisse de régime : un tome de ma série de comédie policière historique fétiche, Au service secret de Marie-Antoinette. Avant la sortie du tome 8, il fallait me mettre à jour !

L’histoire

Derrière son éventail et ses hautes coiffes, Marie-Antoinette gère aussi les affaires sensibles du royaume. Quand un certain chevalier d’Eon se présente à la Cour, sa Majesté tombe sous le charme de ce curieux diplomate qui a pour habitude de revêtir des vêtements féminins. Mais voilà que le chevalier est accusé de meurtre. Et la Reine a horreur des injustices ! Persuadée de son innocence, elle ordonne à Rose et Léonard, ses fidèles détectives, de l’aider à échapper à la police royale. Réussiront-ils à démasquer le véritable meurtrier ?

Mon avis

Chaque tome de cette série est un petit plaisir, et ce tome-ci ne déroge pas à la règle ! Ce n’est pas mon tome préféré, mais il a réussi à redonner un peu de fraîcheur à cette série qui, mine de rien, devient un peu répétitive (septième tome oblige).

Le gros point positif de ce tome, c’est que le duo Rose-Léonard se voit transformé en trio avec l’arrivée du Chevalier d’Éon qui se retrouve au centre d’une série de meurtres. Et qui dit Chevalier d’Éon dit forcément dialogues aux petits oignons et situations cocasses qui se succèdent sans fin ! Chaque tome de cette série est un délire, mais celui-ci dépasse de loin la cocasserie des autres ! Entre Rose et Léonard qui se déchirent vient s’ajouter un Chevalier d’Éon totalement débauché, aux jeux de mots relevés et à la capacité de camouflage plus ou moins élaborée. Un personnage truculent qui parfait à merveille mon duo préféré !

Tout l’humour de ce livre est contenu dans les dialogues entre Rose et Léonard, et une nouvelle fois Frédéric Lenormand s’en sort à merveille. C’est le septième tome de la série, et il réussit encore à y insérer des insultes de l’époque, parfaites à sortir ni vu ni connu lors d’un déjeuner dominical avec une cousine que vous n’aimez pas. Les dialogues sont extrêmement bien écrits, avec beaucoup d’intelligence et un humour omniprésent qui me charme et me fait rire à chaque tome, sans faute ! Un autre personnage important de ce tome est Beaumarchais, en guerre avec le Roi pour avoir l’autorisation de représenter son Mariage de Figaro, ce qui permet d’évoquer le tragique futur des monarques, toujours avec légèreté et intelligence.

Le seul point négatif de ce livre selon moi est que la Reine Marie-Antoinette devient vraiment un simple décor. Dans les tomes précédents, on réussissait à suivre quelques éléments de sa vie personnelle (grossesse, Fersen, Polignac, Trianon, etc.); ici, on a du mal à voir si le fond à une base réelle ou non (spoiler alert : oui, il y a eu des paris à Versailles pour savoir quel était le sexe du Chevalier, avec examen médical à l’appui), et la Reine est de moins en moins présente dans le récit, ce qui est dommage.

Je ne cesserai jamais de recommander cette série de cosy mystery, extrêmement légère et désinvolte ! Déjà hâte de lire la suite !

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