Quand je serai partie, d’Emily Bleeker

Dans ma liseuse depuis quasiment six ans, il était plus que temps que je m’attèle à la lecture de Quand je serai partie, roman sorti sur Amazon et qui me tentait beaucoup, du fait de la ressemblance de son résumé avec celui du roman PS I love you, que j’avais adoré il y a des années !

L’histoire

Alors qu’il rentre chez lui après avoir enterré Natalie, la femme de sa vie et la mère de ses trois enfants, Luke Richardson trouve sur le sol de l’entrée une enveloppe bleue sur laquelle son nom est inscrit, d’une écriture qu’il connaît bien : celle de son épouse disparue. Bouleversé, il découvre une lettre de Natalie, rédigée le jour de sa première séance de chimiothérapie près d’un an auparavant. C’est le début d’une longue correspondance unilatérale, qui conduit progressivement Luke à découvrir des secrets trop longtemps enfouis. Tourmenté par les lettres de son épouse, obsédé par le besoin de découvrir qui les envoie, Luke en vient progressivement à remettre en question son mariage et sa famille.Parviendra-t-il, au-delà de la peine et de la souffrance, à envisager un avenir où l’amour subsiste envers et contre tout ? Est-il trop tard pour tenir ses promesses quand la personne qu’on aime a disparu ?

Mon avis

Malheureusement, je dois avouer que ce roman fût une déception… Je n’ai pas détesté ma lecture, mais sincèrement, il existe de bien meilleurs romans sur le deuil que celui-ci.

Le problème de ce roman provient du mélange des genres. L’autrice aurait pu se contenter de proposer un roman émouvant et prenant sur la gestion du deuil d’un père de famille… mais non. Elle y a ajouté de la romance, avec une pointe d’enquête voire de thriller. Et ce mélange est devenu imbuvable petit à petit, et totalement improbable. Que le mari découvre certains secrets de sa femme, pourquoi pas. Bon, certains secrets sont malheureusement loin d’être des secrets inavouables, ce qui enlève de la crédibilité au récit, c’est dommage. Mais le principal secret, que l’on découvre dans les dernières pages du livre bien évidemment, est tout bonnement improbable, et a fini d’ôter toute crédibilité au livre. C’était censé être émouvant, cela a eu l’effet inverse de mon côté en me faisant lever les yeux au ciel.

J’ai également eu du mal avec Luke, le personnage principal du roman. Je l’ai trouvé très, très bizarre. Au-delà du cliché de l’homme qui ne sait pas faire cuire un œuf, j’ai trouvé sa relation avec sa femme à la limite de la toxicité. Ce n’est pas un personnage inspirant, il manque de courage, de recul, et souvent d’intelligence. J’ai un peu plus apprécié les personnages secondaires, mais chacun d’entre eux touche aux limites de la caricature. Le problème, c’est que chaque personnage de ce roman a vécu des choses absolument atroces, ce qui rend le récit totalement improbable.

Vous l’aurez compris, je n’ai pas apprécié ma lecture. Le rythme du roman, à force de mélanger des tas d’histoires, était très étrange et très inégal. Je ne me suis pas attachée aux personnages, et n’ai donc pas été émue par leurs drames personnels. Dommage !

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