Le mois de mars a été un bon mois de lecture, malgré un contexte professionnel assez compliqué. J’espère que le mois d’avril sera meilleur !
→ Les mystères de soeur Juana, tome 1 : Mort au couvent, d’Oscar de Muriel – 340 pages, éditions Presses de la Cité
J’ai craqué sur la couverture et sur le résumé de ce roman dès que je l’ai lu : une novice qui mène l’enquête dans son couvent mexicain au XVIIème siècle, le tout façon cosy mystery, il y a tout pour me plaire !
Résumé : Mexico, Nouvelle-Espagne, XVIIe siècle. Quelqu’un – ou quelque chose – a pris possession du couvent de San Jerónimo. Religieuses et servantes sont retrouvées sacrifiées sur l’autel selon des rituels précolombiens sanguinaires, et la suspicion règne. Nulle n’y échappe. Car dans cette enceinte retirée du monde, entre fornication, autoflagellation et cauchemars blasphématoires, le péché est partout…
Alina, jeune novice insolente et rebelle, vient de prendre le voile. Au côté de Matea, sa fidèle domestique indigène, la voilà qui s’allie à sœur Juana, excentrique femme de lettres, pour trouver le coupable. Entre prières, lectures, leçons de cuisine et chocolats chauds, le trio mène l’enquête. Mais dehors, l’Inquisition est déjà en chemin et compte bien couper le mal à la racine…
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→ La plus secrète mémoire des hommes, de Mohamed Mbougar Sarr – 448 pages, éditions Philippe Rey
J’ai reçu ce roman à Noël 2021 de la part de ma soeur, et il me tente énormément depuis. Je suis très très contente de le sortir enfin de ma pile à lire, grâce à une lecture commune avec ma copine Jennifer !
Résumé : En 2018, Diégane Latyr Faye, jeune écrivain sénégalais, découvre à Paris un livre mythique, paru en 1938 : Le Labyrinthe de l’inhumain. On a perdu la trace de son auteur, qualifié en son temps de » Rimbaud nègre « , depuis le scandale que déclencha la parution de son texte. Diégane s’engage alors, fasciné, sur la piste du mystérieux T. C. Elimane, où il affronte les grandes tragédies que sont le colonialisme ou la Shoah. Du Sénégal à la France en passant par l’Argentine, quelle vérité l’attend au centre de ce labyrinthe ?
Sans jamais perdre le fil de cette quête qui l’accapare, Diégane, à Paris, fréquente un groupe de jeunes auteurs africains : tous s’observent, discutent, boivent, font beaucoup l’amour, et s’interrogent sur la nécessité de la création à partir de l’exil. Il va surtout s’attacher à deux femmes : la sulfureuse Siga, détentrice de secrets, et la fugace photojournaliste Aïda…
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→ La villa aux étoffes, tome 4 : Retour à la villa aux étoffes, d’Anne Jacobs – 624 pages, éditions 10/18
J’ai lu les trois premiers tomes de cette série en janvier, février et mars grâce à une lecture commune organisée par Mme Chacha Lit, alors je ne vais pas m’arrêter en si bon chemin car j’ai trop hâte de connaitre la suite : go pour le tome 4 !
Résumé : Augsbourg, 1930. Un vent de bonheur souffle sur la villa aux étoffes : le troisième enfant de Marie et Paul Melzer vient de fêter ses quatre ans et le couple file le parfait amour. Mais la crise économique qui se répand en Europe met bientôt en péril l’usine textile familiale. Croulant sous des dettes qu’il ne peut rembourser, Paul est confronté à un choix déchirant : afin de préserver le sort de la famille, mais aussi des ouvriers et des domestiques, doit-il se résoudre à vendre la demeure qui abrite les joies et les peines des Melzer depuis tant de générations ?
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→ Marie et Marya, de Jillian Cantor – 448 pages, éditions Préludes
J’ai acheté ce roman à sa sortie il y a un peu moins d’un an, et je suis ravie de pouvoir enfin le découvrir grâce à une lecture commune avec Bianca_Lit. J’aime les romans biographiques, et celui-ci concernant Marie Curie et une autre vie qui aurait pu s’offrir à elle a l’air passionnant !
Résumé : Dans la Pologne de 1891, une jeune femme, Marya Sklodowska, s’apprête à épouser le mathématicien Kazimierz Zorawski. Mais les parents de son fiancé s’opposent à leur union. L’engagement est rompu. Déçue et humiliée, Marya quitte son pays natal pour la capitale française afin d’étudier la physique et la chimie à la Sorbonne. Elle change d’identité pour mieux s’intégrer et devient… Marie Curie.
Si elle s’était mariée, que serait devenue la jeune Marya ? Sans accès aux études, sans travail et sans recherche ? Qui serait cette autre Marie Curie, qui aurait connu une existence de femme et de mère plus conventionnelle ? Sa soif de connaissance aurait-elle fini par l’emporter ?
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→ La mythologie Viking, de Neil Geiman – 306 pages, éditions Au diable vauvert
J’ai emprunté ce livre, qui me tente depuis des années et dont je n’ai entendu que du bien, à la médiathèque pour le BookClub de l’Histoire, il me tarde de le découvrir !
Résumé : L’univers de Neil Gaiman est nourri par les légendes nordiques. Il revient à ses sources et nous raconte enfin la grande saga des dieux scandinaves qui l’ont inspiré pour son chef d’oeuvre American Gods. De la genèse des neuf mondes au crépuscule des dieux et l’ère des hommes, ils reprennent vie : Odin, le plus puissant des dieux, sage, courageux et rusé ; Thor, son fils, incroyablement fort mais tumultueux ; Loki fils d’un géant et frère d’Odin, escroc et manipulateur inégalable… Fières, impulsives et passionnées, ces divinités mythiques nous livrent enfin ici leur passionnante – et très humaine – histoire.
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→ « Calmez-vous, Madame, ça va bien se passer » – Réceptions du féminisme, de Marie-Cécile Naves – 250 pages, éditions Calmann-Lévy
J’ai immédiatement eu envie de lire cet essai dès que j’ai lu son résumé : un premier bilan post anti-#MeToo qui me parait passionnant et nécessaire !
Résumé : Le féminisme est devenu incontournable : management, publicité, orientation scolaire, langage et écriture, visibilité des réalisatrices et des autrices, parité en politique, temps médiatique consacré aux sportives, violences sexistes et sexuelles… Les femmes n’acceptent plus d’être maltraitées et le clament haut et fort. Si le féminisme occasionne des résistances, si la gifle anti-#MeToo est si dure, c’est parce qu’il apparaît pour ce qu’il est : un projet global de transformation des sociétés, de renversement des conservatismes, de dénonciation d’un continuum de violences et d’injustices.
« Calmez-vous, madame, ça va bien se passer », telle est l’injonction de ceux qui ont intérêt au maintien de l’ordre établi. Les antiféministes refusent de partager l’espace et le pouvoir avec les femmes. Invités sur les plateaux télé pour vendre leurs pamphlets, ils nous expliquent qu’il ne faut pas nous plaindre : « il y a toujours pire ailleurs »…
La revanche patriarcale peut aussi prendre son temps, comme la Cour suprême des États-Unis l’a montré au monde entier en mettant un terme au droit constitutionnel à l’avortement. En attaquant les libertés et les droits des femmes, c’est la démocratie tout entière que l’on fragilise. À travers de nombreux exemples puisés dans l’actualité, cet ouvrage dresse un panorama salutaire des réceptions, positives et négatives, du féminisme aujourd’hui.
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→ Diane de Poitiers : Dame, Reine et maîtresse, de Mireille Lesage – 413 pages, éditions Télémaque
Je retourne visiter les châteaux de la Loire cet été, et j’ai besoin de m’y préparer en lisant cette biographie que j’ai achetée il y a maintenant deux ans et qui me tente vraiment beaucoup !
Résumé : Duchesse de Valentinois, comtesse de Brézé, dame de Saint-Vallier… Femme de tête, femme de cœur, intrigante et loyale, qui fut vraiment Diane de Poitiers, amie de François Ier et maîtresse du roi Henri II, dont elle était l aînée de vingt ans ? Protectrice des Lettres et des Arts, elle sut donner au château de Chenonceau toute sa splendeur et fit édifier le superbe et audacieux château d Anet. Éclipsant Catherine de Médicis, déjouant les complots et balayant les jalousies, armée de sa légendaire beauté et de sa redoutable intelligence, elle régna dans l ombre sur le cœur du souverain et les destinées de la France.
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→ Boomerang, de Tatiana de Rosnay – 376 pages, Éditions Le Livre de Poche
Je dois rendre ce roman à ma soeur, qui me l’a prêté il y a… cinq ans. Minimum… Oh ça va elle l’a déjà lu ! Je n’en attends rien de particulier, mais j’ai hâte de voir ce que Tatiana de Rosnay me réserve avec ce roman, qui a d’ailleurs été adapté au cinéma !
Résumé : Sa soeur était sur le point de lui révéler un secret… et c’est l’accident. Elle est grièvement blessée. Seul, l’angoisse au ventre, alors qu’il attend qu’elle sorte du bloc opératoire, Antoine fait le bilan de son existence : sa femme l’a quitté, ses ados lui échappent, son métier l’ennuie et son vieux père le tyrannise. Comment en est-il arrivé là ? Et surtout, quelle terrible confidence sa cadette s’apprêtait-elle à lui faire ?
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→ Les impatientes, de Djaïli Amadou Amal – 252 pages, éditions Emmanuelle Colas
J’ai repéré ce roman à sa sortie, de par son résumé qui résonne très fort… mais je n’ai jamais osé tenter sa lecture. C’était sans compter sur le Club de lectures féministes, qui me sort de ma zone de confort et m’a fait emprunter ce roman à la médiathèque !
Résumé : Ce magnifique roman retrace le destin de Ramla, 17 ans, arrachée à son amour pour être mariée de force avec Alhadji Issa, un homme riche et déjà marié. Hindou, sa sœur du même âge, est contrainte d’épouser Moubarak, son cousin, alcoolique, drogué et violent. Quant à Safira, 35 ans, la première épouse d’Alhadji Issa, elle voit d’un très mauvais œil l’arrivée dans son foyer de la jeune Ramla, qu’elle veut voir répudiée. Pour les aider dans cette étape importante et difficile de leur vie, leur entourage ne leur donne qu’un seul et même conseil : Patience !
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→ Prendre la vie comme elle vient, de Carène Ponte – 272 pages, éditions Fleuve
J’aime découvrir chaque année ce que Carène Ponte me réserve avec son nouveau roman. J’adore la couverture très printanière de celui-ci, et je sais déjà que je passerai un agréable moment de lecture !
Résumé : La vie d’Alice vient de s’écrouler… Ou peut-être commence-t-elle ?
« Qu’est-ce que je faisais exactement à cet instant-là ? J’aurai beau me concentrer de toutes mes forces, fermer les yeux pour mieux visualiser, jamais je ne parviendrai à me souvenir. Est-ce que j’avais un livre dans la main ? Étais-je en train de sourire en pensant à la Toscane ? On devrait être prévenu que la vie va basculer. Juste pour avoir le temps de graver dans sa mémoire la saveur de l’insouciance. «
Le jour où son mari Aymeric est victime d’un grave accident de voiture, Alice voit sa vie s’écrouler. Face à l’incertitude du destin, elle va devoir s’adapter aux épreuves qui croiseront sa route. Et se réinventer, pour que l’espoir triomphe.
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→ Autobiographie d’une courgette, de Gilles Paris – 224 pages, éditions Plon
J’avais beaucoup aimé Au pays des kangourous de l’auteur il y a quelques années, et ayant entendu beaucoup de bons avis sur ce livre (et sur le film), j’ai hâte de le découvrir à mon tour !
Résumé : Icare dit « Courgette », petit garçon de 9 ans, est né du mauvais côté de la vie.
Depuis tout petit, il veut tuer le ciel, à cause de sa mère qui dit souvent : « Le ciel, ma Courgette, c’est grand pour nous rappeler que dans la vie on n’est pas grand chose ».
Depuis son accident, la mère d’Icare ne travaille plus, boit de la bière en regardant la télévision et ne s’occupe pas de son fils.
Un jour Courgette, à défaut de tuer le ciel, va tuer accidentellement sa mère. Le juge le déclare « incapable mineur ».
Placé en maison d’accueil, Courgette découvre enfin l’Amitié, les fous rires, les larmes, les émotions et l’Amour…
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→ Intérieur jour, de Marc Dugain – 176 pages, éditions Robert Laffont
Je suis très curieuse de découvrir cet ouvrage, qui me semble être un essai sur le passage du roman au film, et sur la manière dont l’auteur a appréhendé cette histoire. J’ai adoré le film donc forcément, cet essai ne peut que m’intéresser !
Résumé : Avec L’Échange des princesses, Marc Dugain adapte le roman historique de Chantal Thomas sur le mariage de Louis XV et de trois autres enfants destinés à régner, au mépris de leur âge. Qu’est-ce qui, dans cet épisode, a résonné avec sa propre enfance et plus largement sa vision des hommes, au point qu’il ait souhaité en faire un film ?
Marc Dugain s’interroge sur ses obsessions, qui ont trait à son propre passé autant qu’à la « Grande Histoire », son sujet de prédilection.
Intérieur jour est ainsi l’exploration inédite de préoccupations intimes. La fiction laisse place aux confidences, aux mots qui ne peuvent être mis en images, sauf sur l’écran qui se dresse en chacun de nous.
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→ L’épée, la famine et la peste, tome 1, d’Aurélie Wellenstein – 397 pages, éditions Scrineo
Je suis plus que ravie de pouvoir découvrir Aurélie Wellenstein avec le premier tome de sa nouvelle série fantasy, au titre prometteur ! J’en ai entendu beaucoup de bien de la part de Pikiti Bouquine, et je suis joie de l’avoir reçu grâce à une Masse Critique Babelio !
Résumé : Depuis un demi-siècle, le royaume de Comhghall s’enfonce dans un âge sombre : les monstres pullulent, des villages entiers disparaissent dans les toiles d’araignées, et les tarentas tissent dans l’esprit des hommes, les condamnant à s’étioler dans la mélancolie et les idées noires.
Trois êtres brisés deviennent la cible d’une population aux abois.
Un garçon possédé par l’esprit d’un loup.
Une jeune fille soupçonnée d’avoir les pouvoirs d’une araignée.
Un ancien soldat qui a tout perdu, persuadé que son fils vit dans l’œil d’un cerf…
Pourchassés par le chef de l’inquisition et son archère, ils vont devoir s’allier pour survivre. Mais sont-ils des boucs émissaires ou, au contraire, trois redoutables fléaux qui porteront le coup de grâce à ce monde agonisant ?
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→ Les dauphines de France au temps des Bourbons, de Bruno Cortequisse – 400 pages, éditions Perrin
Je ne participais pas encore à suffisamment de challenges littéraires à mon goût, alors je participe à un nouveau : Histoire d’en parler, de Ptite Critique. Thème du mois : les Bourbons. Je ne pouvais donc que sortir cet ouvrage récemment arrivé dans ma pile à lire !
Résumé : Le destin tragique des cinq « presque reines ».
Écartées de l’histoire, échappées à la narration nationale, les dauphines de France sont les grandes oubliées des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Le temps des Bourbons n’a guère retenu les noms de celles qui, par leur naissance et leur mariage, étaient destinées à devenir reines de France, mais ne le sont jamais devenues. Adulées de leur vivant, elles se sont enfoncées dans l’ombre, faute d’avoir accédé à un trône qui leur était promis, et ont accompagné la fin d’un monde qui s’est englouti avec elles.
Première des dauphines de France, Marie-Anne de Bavière (1660-1690), dite la Grande Dauphine, fut un temps l’ornement de la cour de Louis XIV. Le roi a réservé à sa belle-fille les plus grands honneurs et a voulu la traiter en « reine de substitution » après le décès précoce de son épouse, Marie-Thérèse. Mais le destin de cette Allemande à la cour de Versailles à son apogée fut bien triste. Trop sensible, trop « humaine », elle offre le tableau d’une princesse hors de son temps à qui on aurait distribué un rôle pour lequel elle n’était pas faite et qui finit par en mourir.
La deuxième dauphine de France nous mène à la charnière des XVIIe et XVIIIe siècles. Arrivée tout enfant, Marie-Adélaïde de Savoie (1685-1712), titrée duchesse de Bourgogne par son mariage avec l’aîné des petits-fils de Louis XIV, enchante la cour par la vivacité de son esprit et son aisance à gagner les cœurs, avant de sombrer à son tour dans le tragique. Elle meurt en effet de la petite vérole (en fait, la rougeole) en 1712, six jours avant son mari, laissant un fils, le futur Louis XV.
Vingt années, c’est ce que vécut la troisième dauphine, Marie-Thérèse Raphaëlle d’Espagne (1726-1746), qui épouse le fils aîné de Louis XV. Seconde à la cour de France après la reine Marie Leszczy?ska, c’est une petite âme fragile et craintive qui décède après un an et demi de delphinat. Elle n’aura fait que passer, et elle aussi aura beaucoup souffert.
Marie-Josèphe de Saxe (1731-1767), seconde épouse de Louis de France, la remplace. Et sa vie, à son tour, est toute d’amertume et de désillusion. La « Triste Pepa », ainsi qu’elle se surnomme, si elle ne devient pas reine, donne néanmoins naissance à trois futurs rois : Louis XVI, Louis XVIII et Charles X.
Enfin, une dernière fois, le destin s’acharne sur Marie-Thérèse de France (1778-1851), dite « Madame Royale », future duchesse d’Angoulême. Cette « princesse du malheur » voit la fin de Versailles, l’éclatement de Révolution, avant d’être emprisonnée au Temple et de passer la plus grande partie de sa vie en exil.
Cinq vies brisées, cinq portraits de femmes qui racontent autrement la grande et petite histoire.
Très beau programme 🙂
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Quel merveilleux et varié programme dont je te souhaite de merveilleuses découvertes et attends certains avis avec impatience !
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Les mystères de soeur Juana me tente bien 🙂
Bonnes lectures !
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Encore un très beau programme historique !
J’ai beaucoup aimé la Mythologie Viking et je te souhaite une belle découverte de l’univers d’Aurélie Wellenstein.
Beau mois d’avril 🌿
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J’ai beaucoup aimé Prendre la vie comme elle vient, que j’ai trouvé très surprenant ! C’est son plus abouti selon mes goûts 🙂 J’espère que cette belle sélection te plaira 🙂
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