Les Fourmis, tome 1, de Bernard Werber

Bernard Werber est un auteur avec lequel je commence à développer une relation un peu bm_2483_710617compliquée… Quand j’étais adolescente, j’avais lu L’ultime secret que j’avais a-do-ré ! Et l’année dernière, j’ai lu les trois tomes de la saga Le cycle des Dieux… et là, malheureusement, ça avait bien moins fonctionné avec moi. Mais tout de même, j’ai voulu lui redonner sa chance avec son roman phare : Les Fourmis. Je possédais ce roman dans ma PAL depuis des années, et tous les excellents avis entendus partout sur ce livre (car oui, tout le monde autour de moi a lu Les Fourmis. Vraiment tout le monde !) m’intriguaient beaucoup…

L’histoire
Pendant les quelques secondes nécessaires pour lire cette seule phrase vont naître sur terre quarante humains mais surtout sept cents millions de fourmis. Depuis plus de cent millions d’années avant nous, elles sont là, réparties en légions, en cités, en empires sur toute la surface du globe. Iles ont créé une civilisation parallèle, bâti de véritables royaumes, inventé les armes les plus sophistiquées, conçu tout un art de la guerre et de la cité que nous sommes loin d’égaler, maîtrisé une technologie stupéfiante. Elles ont leur propre Attila, Christophe Colomb, Jules César, Machiavel ou Léonard de Vinci. Le jour des fourmis approche. Le roman pas comme les autres nous dit pourquoi et nous plonge de manière saisissante dans un univers de crimes, de monstruosités, de guerres tel que nous n’en avons jamais connu. Au-delà de toute imagination. Il nous fait entrer dans le monde des infra¬terrestres. Attention où vous mettrez les pieds. Après avoir lu ce roman fascinant, vous risquez de ne plus regarder la réalité de la même manière.

Mon avis
Bernard, très cher Bernard, je pense que toi et moi, on ne sera plus copain très longtemps… Je ne dis pas que je n’ai pas aimé découvrir le monde des fourmis à travers ton intéressante plume, mais… je me suis quand même sacrément ennuyé pendant ma lecture ! On a essayé de me vendre un thriller, et je n’ai pas récolté ce qui a été semé dans ma petite tête malheureusement.

Dans ce roman, on suit en parallèle l’histoire de plusieurs fourmis, et l’histoire de Jonathan, neveu d’un chercheur qui hérite d’un appartement avec une mystérieuse cave… Les deux histoires s’entremêlent, créant avec tout ça un récit anthropologique assez intéressant.

J’avoue qu’au départ, je n’étais pas très à l’aise à suivre des fourmis… Je ne suis pas quelqu’un qui aime beaucoup la nature, les insectes, toussa toussa… En gros je préfère une piscine chlorée à l’océan, c’est comme ça. Donc les descriptions de la toilette des fourmis, les antennes, les 35468431 yeux et tout, ça ne me vendait pas du rêve. Mais au fur et à mesure de ma lecture, ces petites bestioles sont (presque) devenues mes copines, et effectivement, je ne regarderai plus jamais une fourmi de la même façon ! On sent que Bernard Werber a étudié les fourmis, et souhaite nous retranscrire au plus près ce qu’il en sait et en quoi ce sont des créatures formidables, et il y parvient très bien.

Le problème que j’ai rencontré, c’est que l’intrigue autour de ces fourmis ne m’a pas tellement intéressée… C’est intéressant de mettre en place une intrigue autour d’elles pour voir comment elles vivent et évoluent dans leur milieu, mais au-delà, en termes d’histoire pure et simple, ça ne casse pas trois pattes à un canard…

C’est là qu’on arrive à l’intrigue autour de la fameuse cave et des humains qui y disparaissent… Intrigue bien plus intéressante car bien plus mystérieuse, voire effrayante. On se doute bien qu’il y a un rapport avec les fourmis, mais lequel ?!! Et bien il faut attendre les 50 dernières pages pour le savoir ! Et c’est bien dommage, car j’aurais aimé que la fin ne soit que le début de l’histoire, ce qui aurait rendu la lecture bien plus intéressante de mon humble point de vue. Ce qui me fait dire qu’une trilogie élaborée autour des fourmis sera, comme pour Le Cycle des Dieux, je le crains, trop rébarbative et trop répétitive. Sans avoir lu la suite, je sens qu’un seul roman sur les fourmis aurait pu se suffire à lui-même, sans dénaturer le propos porté par le récit.

Malgré tout, je n’ai pas passé un mauvais moment de lecture. Bernard Werber réussit toujours à impliquer une touche d’action et d’humour dans ses textes, et rien que pour la beauté des créatures qu’il nous décrit, ça vaut le coup d’être lu.

14/20

Roman lu dans le cadre du Challenge ABC 2016

7 réflexions sur “Les Fourmis, tome 1, de Bernard Werber

  1. Je l’ai lu il y a plusieurs années déjà… je me souviens avoir bien aimé la trilogie mais sans plus… d’ailleurs je n’ai plus aucune idée de ce qui s’y passe, c’est tout dire ! Je me souviens d’avoir été très intéressée par toutes les explications sur les fourmis par contre !

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  2. Je n’ai encore jamais lu de Bernard Werber mais j’ai envie, depuis longtemps, de lire « Les Fourmis » parce que, comme toi, j’ai l’impression que dans mon entourage, je suis la seule à ne pas l’avoir lu ! Ton avis est très intéressant, je suis encore plus intriguée par cet auteur.
    Marion

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