Les Suprêmes, d’Edward Kelsey Moore

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Quand j’ai découvert la blogosphère littéraire il y a presque trois ans, il y a un roman dont j’ai rapidement entendu parler, en bien : Les suprêmes. Cela fait donc plus de deux ans que je l’ai acheté, et autant de temps qu’il traine dans ma pile à lire… J’ai profité d’une lecture commune organisée sur Livraddit pour l’en sortir, et enfin le déguster comme un bon petit roulé à la cannelle !

L’histoire
Elles se sont rencontrées dans les années 1960 et ne se sont plus jamais quittées : tout le monde les appelle « les Suprêmes », en hommage au célèbre groupe des années 1970. Complices dans le bonheur comme dans l’adversité, ces trois irrésistibles « quinquas » afro-américaines aussi puissantes que fragiles ont fait d’un des restaurants de leur petite ville de l’Indiana longtemps marquée par la ségrégation leur quartier général où, tous les dimanches, entre commérages et confidences, rire et larmes, elles élaborent leurs stratégies de survie et se gavent de poulet frit.

Mon avis
Ce roman fut une excellente lecture ! J’avais beaucoup d’attentes en le commençant, et elles ont toutes été comblées. J’ai ri, pleuré, ressenti une multitude d’émotions, tout en m’identifiant facilement aux héroïnes : une réussite !

L’auteur nous raconte l’histoire d’amitié de trois femmes, aussi différentes que complémentaires, sur deux périodes : leur jeunesse dans les années 50-60 il me semble, et la période actuelle (ménopause bonjour !). J’ai pu m’identifier à l’histoire personnelle de chacune d’entre elles, à certains traits de caractère, certaines ambitions, certaines épreuves également. Je me suis beaucoup attachée aux Suprêmes, et voir la manière dont elles se soutiennent, se confient et s’aiment m’a beaucoup touché.

Cette histoire d’amitié est évidemment prétexte à aborder des thématiques diverses, très intéressantes, comme la ségrégation et le racisme, la maladie, le deuil, l’alcoolisme, les problèmes de couple, les désillusions de la vie. La manière dont l’auteur alterne les époques nous fait réaliser à quel point les espérances que l’on peut avoir quand on est jeune sont loin de se réaliser parfois, malheureusement. Mais il nous fait également passer un très beau message d’amour et d’espoir. Ce roman nous montre que la vie est dure mais peut nous réserver de belles surprises, que l’amour et l’amitié sont le socle le plus possible sur lequel se reposer. (Oui, c’est un peu niais dit comme ça, je l’avoue…)

Si vous souhaitez un roman un peu doudou, dans lequel on se sent bien, comme quand on est chez soi, avec des héroïnes attachantes comme on en fait peu, foncez sur Les Suprêmes ! En plus apparemment, une suite se prépare !

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