La Consolante, d’Anna Gavalda

Lorsque j’ai constitué ma pile à lire pour le challenge ABC l’année dernière, s’il y a bien une autrice avec laquelle j’étais persuadée de passer un bon moment de lecture, c’était bien Anna Gavalda. J’avais adoré tous les romans que j’avais pu lire de sa plume, surtout Je l’aimais. J’étais donc très confiante en commençant La Consolante, malgré ses 650 pages…

L’histoire

Charles Balanda, 47 ans, architecte à Paris, apprend incidemment la mort d’une femme qu’il a connue quand il était enfant et qui incarnait pour lui un univers bien différent de sa famille petite-bourgeoise : un univers de folie, de passion, de douleur même, un univers vivant. À l’annonce de cette nouvelle, il bascule dans l’angoisse et le chagrin. Il perd pied. Dans son couple, dans son travail, dans ses certitudes… jusqu’à ce que sa rencontre avec la lumineuse Kate change sa vision du monde.

Mon avis

La Consolante est ma première déception avec Anna Gavalda… J’ai trouvé le roman particulièrement ennuyeux, et n’ai ressenti aucune émotion lors de ma lecture.

Le principal « reproche » que j’ai à faire au livre, c’est sa longueur : 650 pages, c’est bien trop ! Le roman aurait pu être bien plus efficace avec moitié moins de pages, au moins. C’est dire à quel point j’ai trouvé ce roman long… Le principal motif de longueurs réside selon moi dans les redondances. Beaucoup de situations vécues par le héros, et trop de réflexions, se répètent tout au long du roman, rendant le récit très lourd. Je comprends que ces répétitions aient été écrites pour instaurer une ambiance pesante et marquer l’étau dans lequel se trouve le héros, mais il n’y avait pas besoin d’en faire autant…

Et c’est dommage, car l’histoire est intéressante : la renaissance d’un homme pour qui la mort d’un être cher sonne le changement. Mais l’intrigue, qui réside dans le passé du personnage principal, s’est dévoilée de manière trop décousue pour me capter totalement. Et même quand l’histoire a commencé à évoluer, et que j’ai compris où Anna Gavalda souhaitait m’emmener, j’ai trouvé ça long.

La Consolante est un roman que je vais tenter de rapidement oublier… En pensant à Gavalda, je penserai aux autres romans que j’ai appréciés !

7 réflexions sur “La Consolante, d’Anna Gavalda

  1. J’avais eu un coup de cœur pour Ensemble c’est tout d’Anna Gavalda. Suite à ça j’avais essayé de lire La consolante, mais, comme toi je n’avais pas accroché. J’avoue que je l’ai même abandonné au bout de quelques dizaines de pages.

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  2. Merci de me faire découvrir cette auteure même si ton avis est plus au moins négatif , je tâcherai de la lire surtout son roman.  » je l’aimais  » il m’a l’aire intéressent d’après les commentaires . Très bonne continuation .

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