Les Aventuriers de la Mer, tome 9 : Les Marches du trône, de Robin Hobb

Le voilà, le moment tant attendu. Ce fameux moment où vous sélectionnez votre prochaine lecture, et où vous sentez qu’elle ne vous laissera pas indifférente, et que votre vie de lectrice s’en trouvera changée. Ma lecture de la série des Aventuriers de la mer aura duré une dizaine de mois, et après avoir adoré tous les tomes, sans exception, de cette série, il était temps de la terminer…

L’histoire

Avec Mère à son bord, Parangon peut enfin retrouver son intégrité perdue, un visage, et peut-être même la vue. Il ne lui en faudra pas moins pour affronter la Vivacia, sur laquelle Kennit règne toujours en maître, au point qu’il fait d’Althéa, la propriétaire légitime de la vivenef, sa prisonnière ! Mais il faut croire que la chance insolente qui a si bien servi le pirate jusqu’ici l’a quitté : la flotte jamaillienne, bien décidée à ne pas le laisser retenir plus longtemps le gouverneur Cosgo et Malta en otages, lui fait échec. Tintaglia, le dernier dragon de Clochetinte, toujours à la recherche de cette dernière, vient elle aussi déranger ses plans. Quant aux serpents, il n’auraient pas pu trouver meilleur moment pour le laisser tomber…

Mon avis

Quelle lecture, et au-delà de ce simple tome, quelle saga ! Avec Les Aventuriers de la mer, Robin Hobb m’a offert des moments de lecture exceptionnels, qui resteront gravés dans ma mémoire et mon coeur de lectrice.

Le défi à relever avec ce tome était immense : comment terminer cette histoire qui a mis neuf tomes à se mettre en place ? Comment laisser nos personnages dans une situation suffisamment stable pour que le lecteur accepte de leur dire au revoir ? Comment ne pas laisser le lecteur sur sa faim ? C’est en proposant un tome bourré d’actions et d’émotions que Robin Hobb a brillamment relevé le défi, réussissant à clôturer sa saga avec du grand spectacle !

Tout est réuni dans ce tome pour faire de cette conclusion un moment de lecture épique : de l’action, de l’émotion, des batailles, des morts, de la vie, de l’amour, de la haine, et des révélations. Des scènes sublimes comme des scènes atroces. Des masques qui tombent et des personnages qui révèlent toute leur splendeur. Chaque page de ce tome contient un petit trésor, et ma lecture m’a passionnée de bout en bout.

Malgré tout, je n’ai pu m’empêcher de ressentir une énorme tristesse en tournant la dernière page de ce livre. Car oui, le syndrome de la fin de série chouchou m’a atteint : je ne voulais tellement pas terminer la saga, que j’ai été déçue qu’elle se termine, jetant un voile amer sur les dernières pages… Et même si la conclusion de la série était géniale, ce sentiment ne me quitte pas. Car je veux encore partager les aventures de ces personnages auxquels je me suis tant attachée, et j’ai le sentiment que neuf tomes c’est trop peu ! C’est la première fois que je ressens ça, c’est dire si cette série est géniale !

Une fois de plus, si vous cherchez une série de fantasy, je ne peux que vous conseiller Les Aventuriers de la mer !