Mexican Gothic, de Silvia Moreno-Garcia

Acheté lors d’une opération spéciale en fin d’année dernière, il m’a fallu une lecture commune organisée par Leah Book Addict pour sortir Mexican Gothic de ma liseuse… Je lis très peu de romans d’horreur, de quoi me sortir de ma zone de confort !

L’histoire

Après avoir reçu un mystérieux appel à l’aide de sa cousine récemment mariée, Noemí Taboada se rend à High Place, un manoir isolé dans la campagne mexicaine. Elle ignore ce qu’elle va y trouver, ne connaissant ni la région ni le compagnon de sa cousine, un séduisant Anglais. Avec ses robes chic et son rouge à lèvres, Noemí semble plus à sa place aux soirées mondaines de Mexico que dans une enquête de détective amateur. Elle n’a pourtant peur ni de l’époux de sa cousine, un homme à la fois troublant et hostile, ni du patriarche de la famille, fasciné par son invitée… ni du manoir lui-même, qui projette dans les rêves de Noemí des visions de meurtre et de sang. Car High Place cache bien des secrets entre ses murs. Autrefois, la fortune colossale de la famille la préservait des regards indiscrets. Aujourd’hui, Noemí découvre peu à peu d’effrayantes histoires de violence et de folie.

Mon avis

J’attendais de ce roman qu’il me sorte de ma zone de confort, et il a répondu à cette unique attente : pour en sortir, j’en suis sortie ! Je lis peu de romans d’horreur, et j’ai trouvé celui-ci efficace ! J’ai encore certaines scènes très dérangeantes en tête, et même si je suis loin d’avoir eu un coup de cœur pour ce roman, il me restera en mémoire !

Il faut que ma lecture s’est mieux terminée que commencée. J’ai eu un peu de mal à entrer dans ma lecture, et ce jusqu’à une bonne moitié du roman tout de même. Je trouvais la plume insuffisamment travaillée, les situations étaient tout bonnement improbables, et surtout l’ambiance ne prenait pas. Elle était mystérieuse, mais loin de faire peur. Je trouvais les situations très mal amenées, les personnages caricaturaux à souhait, et vraiment j’avais beaucoup de mal.

Et puis, est arrivée la seconde partie du roman, qui là a commencé à me faire peur. Jusqu’à un final où j’ai alterné entre dégoût et peur, et où j’ai pensé « Oui, cette scène est horrible », autrement dit tout ce qu’il faut pour un roman d’horreur. Et heureusement que cette seconde partie était présente pour me réconcilier avec le roman : l’histoire gagne en densité, et surtout l’ambiance du roman devient suffocante, de manière crescendo jusqu’à un final dantesque.

Je garde des réserves sur la profondeur des personnages et la plume qui manque de caractère, mais en soi, ce roman m’a effrayée, et c’est ce que je lui demandais : défi relevé !