Les sept maris d’Evelyn Hugo, de Taylor Jenkins Reid

Je possédais ce roman depuis trois ans avant qu’une lecture commune avec les copines parisiennes me décide à enfin le lire ! A force d’entendre du bon sur ce livre, j’avoue que mes attentes étaient assez élevées. Verdict ?

L’histoire

À l’aube de ses quatre-vingts ans, Evelyn Hugo, légende du cinéma, est enfin prête à dire la vérité sur sa vie aussi glamour que scandaleuse. Mais quand cette actrice, vieillissante et solitaire, décrète qu’elle fera ces révélations à Monique Grant, journaliste pour un obscur magazine, personne ne comprend son choix. La journaliste décide de saisir cette occasion pour lancer sa carrière. Elle écoute avec fascination l’histoire de cette actrice mariée sept fois. Une histoire d’ambition, d’amitié et d’amour défendu. À mesure qu’elle recueille les confidences d’Evelyn, la journaliste comprend que leurs destins sont étroitement liés…

Mon avis

J’ai vu énormément de coups de coeur passés pour ce roman; ce ne fût pas un coup de coeur pour ma part, mais je partage l’engouement général : j’ai passé un excellent de lecture grâce à lui, à cette héroïne si charismatique et à son histoire à la fois touchante, engagée et universelle.

Quand on vous propose un titre comme Les sept maris d’Evelyn Hugo, qui va parler d’une star de cinéma, qu’en attendez-vous ? Pour ma part, je m’attendais à suivre la vie d’une star comme Elizabeth Taylor ou Marilyn Monroe… autrement dit rien de très original, le prisme du point de vue des maris pour découvrir la femme me dérangeant de base. Mais, car oui, il y a forcément un mais, le roman se joue totalement de ça. Oui, il y a bien sept maris à découvrir dans ce livre, mais il y a surtout Evelyn. Evelyn, qui est un personnage surprenant, dont le mystère révèle une personnalité loin d’être manichéenne, à la fois romantique et pragmatique. J’adore voir ce genre de personnalité un peu irréelle dans les romans, de celles qui assument se servir de leur corps pour faire avancer leur carrière et de la misogynie ambiante du système pour marquer leur image d’icône. Evelyn, figure d’une époque, celle des années d’or d’Hollywood, période qui me passionne pas ses secrets bien camouflés derrière les façades dorées.

J’ai trouvé le roman extrêmement addictif dans sa narration, chaque fin de chapitre nous donnant envie de passer à un autre. La plume de Taylor Jenkins Reid est fluide, elle se dévore. Je n’ai pas vu passer les 500 pages de ce roman que j’ai lu en trois jours. J’avoue que les passages concernant Monique (ce prénom bien trop rare dans la littérature contemporaine !) ne m’ont pas vraiment intéressés; son histoire personnelle se révèle intéressante dans la thématique féministe qu’elle traite, mais j’avoue qu’à côté de l’histoire d’Evelyn elle fait bien pâle figure. Cet l’histoire d’elle, est une histoire bien plus forte, qui touche à une multitude de thèmes, mais les révéler serait spoiler le roman.

Si vous cherchez un roman dont l’héroïne saura vous marquer comme aucune autre par son caractère et ses choix de vie, par une histoire addictive, divertissante et touchante, foncez !

4 réflexions sur “Les sept maris d’Evelyn Hugo, de Taylor Jenkins Reid

Laisser un commentaire