Le syndrome du papillon, de Maxence Fermine

Grâce à la dernière Masse Critique Babelio spéciale Jeunesse, j’ai eu la chance de recevoir le le_syndrome_du_papillon_hddernier roman de Maxance Fermine : Le syndrome du papillon. Je ne connaissais pas encore cet auteur, même si son roman pour adultes Le palais des ombres est dans ma PAL depuis un an déjà… Je m’apprêtais donc à découvrir sa plume avec un roman jeunesse, son premier roman jeunesse d’ailleurs. Avec une couverture à tomber et un résumé prometteur, je me suis plongés en un après-midi dans ce roman.

L’histoire
Hugo Mars, 17 ans, n’est pas un adolescent comme les autres. Atteint d’un mal étrange, le syndrome du papillon – il est incapable de faire des choix –, il est interné en hôpital psychiatrique après avoir voulu sauter d’une fenêtre du lycée.
Mais la vie est parfois surprenante. Car c’est justement dans cet établissement pourtant réputé difficile qu’il fait la plus belle rencontre de son existence. Celle de Morgane Saint-James, une jeune fille aux cheveux roux et aux yeux verts perçants, gothique et lunaire, qui ne s’intéresse qu’aux génies.
Hugo tombe aussitôt sous son charme et, grâce à sa compagnie, reprend peu à peu goût à la vie.
Mais un jour la jeune fille quitte l’hôpital sans laisser d’adresse, et Hugo décide de la retrouver coûte que coûte. S’ensuit alors une folle odyssée dans Paris, à la recherche de cette fleur sauvage qui a su apprivoiser son cœur.

Mon avis
Malheureusement, ce roman a été une petite déception. Pour résumer brièvement, j’ai trouvé le personnage principal très antipathique, et l’histoire insuffisamment approfondie pour pouvoir être touchée.

Le roman comporte trois aspects : la romance, l’initiation, et la maladie. Dans la première partie, on se concentre beaucoup sur la romance, et sur l’initiation dans la seconde. Ce qui signifie que la partie « maladie » n’est que peu développée, ce qui m’a posé un réel souci car elle donne quand même son titre au roman. On en apprend trop peu sur le syndrome du papillon, le traitement, les évolutions, etc. Et notre héros Hugo est bien content de pouvoir mettre un nom sur son état, et j’ai eu l’impression qu’il considérait sa maladie comme une excuse à son comportement… et que donc c’était facile pour lui de se justifier à travers ça.

Mais tout de même, j’ai beaucoup aimé la romance entre les personnages de Hugo et Morgane. Car j’ai beaucoup aimé le personnage de Morgane, qui m’a beaucoup touché. Elle est à la fois touchante, intéressante et originale, et je n’ai eu aucun mal à me représenter pourquoi le héros tombait sous son charme.

La seconde partie du roman est davantage axée sur l’évolution de l’état d’esprit de Hugo, façon roman initiatique. Cette partie m’a énormément fait penser à une version moderne de L’attrape-cœurs de Salinger (cliquez ici pour lire ma chronique)… mais en moins touchante. On sent que le personnage évolue, mais ça ne m’a pas touché…

Par ailleurs, je trouve que le roman, bien qu’il soit court, souffre de longueurs. Certains chapitres sont centrés sur des considérations inutiles, dont on se moque totalement et qui ne font pas du tout avancer l’histoire et ne nous aident pas non plus à comprendre le personnage.

Toutefois, la plume de Maxence Fermine a su me charmer. Il a un je-ne-sais-quoi au niveau de l’écriture qui m’a happé dès les premières lignes, et me donne maintenant très envie de lire ses autres écrits.

13/20

3 réflexions sur “Le syndrome du papillon, de Maxence Fermine

  1. Il me tentait beaucoup à la Masse Critique mais ton avis me refroidit un petit peu (un tout petit peu). J’ai toujours envie de le découvrir, mais le fait que le personnage principal soit antipathique me bloque toujours dans mes lectures… Je le lirai quand même, pour voir. 😉 Merci pour ton avis !

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