Ceux qui te mentent, de Nuala Ellwood

Il y a souvent du bon à écouter les avis de blogueurs ou booktubeurs… En lisant le résumé de ce roman, je n’étais franchement pas emballée. Et puis Séverine de la chaine Il est bien ce livre, ma référence en terme de thrillers, a donné un avis très positif sur ce roman. Ni une ni deux, ma demande auprès de NetGalley et de la maison d’édition était lancée et acceptée !

L’histoire

Kate est reporter de guerre et souffre de stress post-traumatique. À cause, entre autres, d’un enfant qu’elle n’a pas pu sauver à Alep.
Quand elle rentre à Herne Bay pour les obsèques de sa mère, Kate se souvient de cet endroit où tout allait bien jusqu’à la mort de David, son petit frère. Un accident, dira-t-on. Ensuite plus rien n’a jamais été pareil. Leur père est devenu violent. Leur mère a perdu la raison. Puis sa sœur, Sally, a sombré elle aussi, malgré l’aide de son mari, Paul.
Dès son retour dans la maison de sa mère, Kate se sent oppressée et abuse des somnifères. Elle entend un petit garçon crier la nuit chez les voisins et ne sait plus ce qui est réel ou le fruit de son imagination torturée. Alors elle prévient Paul et Sally qui ne la croient pas, la police non plus, il n’y a pas d’enfant chez la voisine qui vit seule. Pourtant elle l’a vu. Dans le jardin d’à côté. Elle sait qu’il existe…

Mon avis

J’ai passé un excellent moment de lecture avec ce roman ! Je me suis laissée porter par cette ambiance si noire, triste et très brumeuse, jusqu’à une fin qui m’a laissée sur les fesses !

En commençant ce roman, j’ai ressenti comme une impression de déjà vu… Et oui, ce roman me faisait beaucoup penser à La fille du train de Paula Hawkins, que j’avais adoré (cliquez ici pour lire mon avis) ! Les deux héroïnes se rapprochent, notamment par leur rapport à l’alcool… Du coup, on se retrouve dans une temporalité assez étrange, avec de nombreux trous noirs, flashbacks et délires, dont on ne sait tirer le réel de l’imaginaire. Et j’adore cette ambiance-là, tout ce mystère qui se crée, et le fait de ne pas savoir quoi penser réellement du personnage que l’on suit !

Tout au long du roman, Nuala Ellwood, dont c’est le premier roman il me semble, joue avec notre cerveau et nos nerfs en nous baladant de retours dans le passé en nuit agitée, de mystérieuses rencontres en faux semblants… et là déjà vous ne savez plus où donner de la tête ! Et puis d’un coup, sans prévenir, tranquillement, elle vous balance une bombe, et puis une autre ! Et personnellement, quand j’ai été confrontée à ça, j’ai gardé la bouche bée un bon moment, avant d’opter pour le sourire jusqu’aux oreilles tellement me faire manipuler de la sorte me plaisait (c’était consenti !) !

Car clairement, la fin m’a éberluée ! Vraiment ! J’avais élaboré plusieurs scénarios dans mon esprit sur la réalité de l’histoire qui m’était racontée… et j’étais à 216431km de la vérité ! Cette scène finale absolument renversante m’a scotchée sur mon siège ! Alors oui, les personnages sont étranges et pas attachants pour un sou, non ce n’est pas un roman forcément agréable à lire car il est très sombre… mais quelle claque !

Si vous avez aimé La fille du train, foncez sur ce roman ! Si vous aimez les romans qui vous retournent la tête et vous laissent scotché, foncez sur ce roman ! Si vous aimez les personnages torturée, les ambiances brumeuses, foncez sur ce roman !

2 réflexions sur “Ceux qui te mentent, de Nuala Ellwood

Laisser un commentaire