Le Palais des Ombres, de Maxence Fermine

Il y a presque trois ans que Le Palais des Ombres est dans ma pile à lire, et pourtant je n’avais jamais eu plus envie que cela de l’en sortir. Il a fallu attendre mon challenge ABC 2018 et surtout l’arrivée de l’automne, pour que je me décide enfin à le laisser me séduire ! J’avais connu une déception avec le précédent roman de l’auteur, Le syndrome du papillon, et j’avais un peu peur d’une nouvelle déconvenue…

L’histoire

Paris, dans les années 1960. Nathan Thanner, trentenaire taciturne et discret qui ne vit que pour ses marionnettes confectionnées dans le secret de sa boutique, voit sa vie bouleversée par une lettre de son père auquel il ne parle plus depuis vingt ans. Cet ex-romancier à succès, dont la rumeur veut qu’il soit devenu fou, lui annonce son décès et l’héritage qu’il lui lègue : l’énigmatique maison où il vivait reclus, Le Palais des Ombres. Mais, même dans la mort, Hugo Thanner reste un être fuyant et mystérieux, à l’image de cette demeure diabolique qui semble se jouer de Nathan. Commence alors pour le jeune homme un inquiétant jeu de pistes dont l’issue pourrait le changer à jamais…

Mon avis

Contre toute attente, j’ai passé un bon moment de lecture avec ce roman, parfaitement adapté à la saison automnale ! Il ne restera pas inoubliable, mais j’ai été prise dans cette histoire pleine de mystères !

Dès le départ, le roman est très énigmatique. Entre maison hantée, famille disloquée, et héros solitaire, le roman laisse peu de place aux sentiments positifs, et ce dès les premières pages. Maxence Fermine nous entraîne au cœur d’histoires assez particulières, auréolées de mystères et de frissons : celles d’une maison (le fameux Palais des Ombres) et, plus largement, celle d’une famille.

Et je dois avouer que je ne m’attendais pas à ce que l’histoire prenne une telle tournure ! J’ai plusieurs fois pensé aux romans de Carlos Ruiz Zafon au cours de ma lecture, l’ambiance y étant très ressemblante : maison qui grince, qui vente, qui bouge, qui vit, habitée par un mystérieux écrivain qui semble avoir un contrat avec le diable, le tout nimbé d’ombres et de mystères. J’ai parfois eu de tous petits frissons en  visitant cette sinistre demeure, et ne m’attendais pas au traitement qui lui était réservé. Maxence Fermine a vraiment su me surprendre dans le développement de son histoire et de ses personnages, et j’ai beaucoup apprécié la fin !

Le Palais des Ombres s’est avéré être une parfaite lecture d’automne, et une jolie réconciliation avec l’auteur ! Ce n’est pas un roman inoubliable, mais il ne prétend pas l’être, et il m’a fait passé un bon moment : je n’en demandais pas plus !

4 réflexions sur “Le Palais des Ombres, de Maxence Fermine

  1. Coucou, ce roman est resté très longtemps dans ma PAL également!! Il a fallu qu’une personne dit qu’elle allait le lire pour que je lui propose une LC et enfin le découvrir 😉 finalement c’est une bonne lecture même si je ne vais pas en garder un souvenir très longtemps je pense !!

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