Nous, les Magnifiques, de Julie de Lestrange

Comment résister à cette couverture estivale en plein mois de juillet ? Chaque été, j’apprécie un petit roman contemporain qui parle de vacances, d’amitié, de famille, d’amour, bref qui m’aide à me rappeler les vraies choses de la vraie vie (je n’en ai pas forcément besoin mais ça ne fait jamais de mal). Cette année, j’ai donc jeté mon dévolu sur Nous, les magnifiques, dernier tome de la série contemporaine de Julie de Lestrange, dont je découvrais la plume.

L’histoire

Ensemble, envers et contre tout. Alexandre a réussi. Il partage son temps entre son métier, sa famille et des projets qui fourmillent. Dans cette course effrénée, il ne voit pas que son monde se délite, petit à petit. C’est l’histoire d’un homme qui pensait tout connaître de l’existence. C’est aussi l’histoire de Marco, Claude, Anouk et Sophie. De ces amis que l’on garde pour la vie, et de nos défaites, dont jaillissent les plus grandes espérances.

Mon avis

J’ai passé un bon moment avec ce roman sans prétention, simple, qui a tenu son rôle de lecture détente de l’été avec tous les ingrédients que je souhaitais y trouver, principalement des thématiques qui ont su me parler. Je ne comprends toujours pas ce choix de couverture, mais bon pourquoi pas !

Avant toute chose, il faut signaler que ce roman est le troisième tome de la série Hier encore c’était l’été de l’autrice. Si, comme moi, vous lisez ce roman sans avoir lu les deux autres au préalable, soyez rassuré, cela ne gênera pas la lecture; j’ai cependant évidemment ressenti que je me spoilais clairement les tomes précédents et que je pouvais passer à côté de certains traits de caractère et de vie des personnages. Mais en soi, rien de grave, le roman se déguste très bien seul, hors cadre de la série.

Ce que j’ai particulièrement apprécié dans ce roman, c’est d’y retrouver des thématiques fortes qui sont très présentes actuellement dans mon esprit. Si j’avais lu ce livre à un autre moment de ma vie, peut-être ne m’aurait-il pas tant plu. Mais ce fut le cas, et j’en suis ravie. J’ai beaucoup aimé les thématiques traitées par l’autrice, qui sont assez importantes car traitant principalement du sentiment d’accomplissement d’un côté, et de l’autre de la maladie. Je me suis beaucoup retrouvée dans ces thèmes, particulièrement par le premier thème qui est d’actualité dans ma vie.

J’ai également apprécié que le roman se transforme parfois en roman chorale. Même si l’histoire tourne principalement autour d’Alexandre, j’ai apprécié retrouver le point de vue de Sophie et Marco, personnages que j’ai beaucoup appréciés. Je regrette d’ailleurs que ce côté chorale ne soit pas plus exploité que cela, le problème s’ajoutant à cela est que j’ai trouvé le personnage d’Alexandre parfois un peu caricatural dans ses réactions…

Alors avec tous ces bons points, pourquoi n’ai-je pas eu un coup de cœur pour ce roman ? Et bien peut-être à cause du personnage d’Alexandre justement. Ou peut-être parce que j’ai eu l’impression d’avoir déjà lu ce roman à maintes et maintes reprises. J’ai l’impression que les romans contemporains actuels traitent toujours des mêmes thématiques, et ce manque d’originalité commence un peu à me lasser. Mais je suis un peu contradictoire car il m’a plu malgré tout, et a su me parler de manière très personnelle donc bon…

Je retiendrai les thèmes actuels très parlants dont traite le roman, et son côté détente qui l’a rendu parfait pour la période ! Cependant, je n’ai pas ressenti d’émotion particulière pendant ma lecture, ce qui ne le rendra pas inoubliables. Un bon moment de lecture détente, sans plus (mais c’est déjà pas mal !) !

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