Sous un grand ciel bleu, d’Anna McPartlin

Après mon immense coup de coeur intersidéral pour Les derniers jours de Rabbit Hayes il y a quelques années (cliquez ici pour lire ma chronique), je ne pouvais pas passer à côté de sa suite Sous un grand ciel bleu ! Et après l’avoir fait patienter dans ma pile à lire, ce début d’été était la période idéale pour l’en sortir…

L’histoire

Rabbit Hayes est morte, laissant derrière elle une famille brisée par le chagrin.
Désespérée, sa mère Molly se questionne sur sa foi tandis que son père Jack s’enferme dans le grenier durant des heures pour se perdre dans ses journaux intimes. Et peut-être son passé. C’est à Davey, son frère, qu’on confie la garde de Juliet, douze ans, que Rabbit élevait seule. Mais comment aider Juliet à surmonter son chagrin quand lui-même parvient à peine à faire face au sien ? Il faudra du temps et beaucoup de courage aux Hayes pour réinventer leur vie ensemble. Mais le souvenir radieux de Rabbit et l’amour inconditionnel qui relie chaque membre de cette famille peu conventionnelle sauront leur faire traverser cette épreuve. Il y aura des sourires qui transperceront la tragédie et beaucoup, beaucoup de fantaisie pour que chacun profite pleinement de cette vie, comme Rabbit l’aurait voulu.

Mon avis

Je savais que j’allais aimer ce roman; comment ne pas aimer retrouver la famille Hayes ?! Mais je ne pensais pas que j’allais apprécier ce roman à ce point ! Même si j’ai préféré le premier tome (surprise du ton, des personnages, etc.), je dois bien avouer que cette suite est terriblement efficace, et aussi émouvante que le précédent !

La grande force de ce roman, est de ne pas uniquement se concentrer sur le deuil de Rabbit. Evidemment, cette thématique reste au centre du livre, comme un fil rouge qui lie les personnages. Mais ce n’est pas que ça. Parler de l’après, de ceux qui restent, et de la vie qui continue, voilà ce à quoi s’est attelée l’autrice. Et je trouve qu’elle l’a très bien fait. Chaque membre de la famille Hayes gère son deuil et « l’après » à sa manière, permettant à Anna McPartlin de donner beaucoup de matière à ses personnages et de traiter une multitude de thématiques passionnantes : rapport à la religion, problèmes de santé, adolescence sans parents, et bien d’autres.

Comme pour le premier tome, j’ai été énormément touchée par ce roman. Pas par la mort du personnages, mais par l’effet dévastateur que cela a sur son entourage, qui m’a rappelé de bien mauvais souvenirs… Dès la deuxième page, mes larmes coulaient, et elles ont coulé à de nombreuses reprises au cours de ma lecture. Mais l’autrice est très douée pour ne pas tomber dans le pathos, et insuffle énormément d’humour et d’authenticité dans son histoire. La famille Hayes est loin d’être une famille comme les autres, et j’ai été ravie de les retrouver !

La plume d’Anne McPartlin est toujours aussi efficace. J’aime sa manière dont elle réussit à s’immerger dans l’esprit de ses personnages, pour nous proposer un roman chorale de l’intérieur. Chaque personnage bénéficie de sa propre écriture, de sa propre problématique, et l’autrice a réussi à construire son roman de manière suffisamment efficace pour ne pas en faire qu’un méli-mélo sans émotions. Au contraire, tout se croise à la perfection, de manière très fluide, construisant une relation de famille indestructible et très émouvante.

Que vous ayez lu ou non Les derniers jours de Rabbit Hayes, je vous conseille chaudement Sous un grand ciel bleu : un tourbillon d’émotions, et une famille inoubliable qu’il reste difficile de quitter !

3 réflexions sur “Sous un grand ciel bleu, d’Anna McPartlin

Laisser un commentaire