Les douleurs fantômes, de Mélissa Da Costa

Ça vous arrive de ne pas apprécier un roman, et de quand même lire sa suite pour voir si ça s’améliore ? Non ? Je dois être la seule à m’infliger cela… Toujours est il que quand j’ai vu Les Douleurs Fantômes proposé dans le catalogue audio NetGalley, et bien je n’ai pas résisté à le solliciter, malgré mon avis très mitigé sur Je revenais des autres dont il est la suite (cliquez ici pour lire ma chronique)…

L’histoire

Rosalie, Gabriel, Tim, Anton et Ambre formaient un groupe d’amis soudé jusqu’à ce qu’un drame les éloigne les uns des autres. C’est pourtant un appel au secours qui, cinq ans après, va à nouveau les réunir. Entre silences amers et regrets, ces retrouvailles vont raviver leurs douleurs fantômes et bousculer leurs certitudes?: mènent-ils vraiment la vie dont ils rêvaient ? Un rendez-vous à la croisée des chemins qui leur prouvera qu’on peut se perdre de vue, mais pas de cœur… Et qu’il n’est jamais trop tard pour changer de vie et être heureux.

Mon avis

Je n’avais pas réellement aimé Je revenais des autres… et bonne nouvelle, j’ai préféré Les douleurs fantômes ! Bon, attention hein, on reste très loin du coup de cœur, mais ce livre-ci a eu le mérite de moins m’énerver que le précédent, du fait d’une Ambre bien moins insupportable !

Mon principal problème avec le tome précédent provenait d’une héroïne, Ambre, que je ne pouvais pas supporter ! Dans ce roman-ci, ça s’est mieux passé entre elle et moi; je l’ai trouvée plus apaisée, plus réfléchie, et surtout plus rapide à prendre des décisions. Bon, elle m’exaspère toujours un peu, mais elle a grandi et est devenue, de ce fait, plus agréable à suivre. Mon gros coup de cœur de ce roman provient du personnage d’Anton, qui m’a émue et dont j’ai compris absolument toutes les réactions et émotions. Je dois avouer avoir apprécié retrouver les personnages de Je revenais des autres, qui ont tous plus ou moins évolués en cinq ans. Au-delà de l’attachement que je peux ressentir à l’égard de la plupart d’entre eux, j’ai apprécié de constater leur mûrissement.

L’intrigue, quant à elle, ressemble beaucoup à celle de Je revenais des autres, sans pour autant que ce soit une simple répétition. Mélissa Da Costa a réussi à prendre en compte l’évolution de ses personnages et s’en est servie dans son roman, pour le rendre à la fois nostalgique et nouveau. Ça reste un roman qui parle d’assumer ses choix de vie, de ne pas avoir peur de sortir de sa zone de confort pour affronter la vie et ses émotions, un thème classique. Mais j’ai apprécié la façon dont l’autrice nous dévoilait ce qui s’était passé pendant l’ellipse de cinq année séparant les deux intrigues, sans jouer sur un suspens particulier qui aurait été inutile et malvenu. Et même si j’ai trouvé quelques facilités à ce livre, je ne peux nier avoir pris un certain plaisir avec ce livre.

Même si je suis loin du coup de cœur, je suis contente d’avoir rattrapé ma désillusion de Je revenais des autres grâce aux Douleurs fantômes, roman qui me réconcilie avec Mélissa Da Costa.

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